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Conférence – La circulation des modèles d’écoquartier dans les processus de projet : le cas de l’écoquartier de la Brasserie (Strasbourg)

mars 27th, 2024 by
L’écoquartier de la Brasserie, Strasbourg ©Cazeaux, 2022, pour Proseco

Mardi 30 avril 2024, 12h30-13h30, salle IOA, 1er étage, INSA Lyon, bâtiment E. Freyssinet, 8 rue des sports, 69 100 Villeurbanne

Conférence de Mathilde Girault, chercheuse, UMR 5600 EVS

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, nous recevrons Mathilde Girault, chercheuse au sein du laboratoire EVS pour nous parler des projets d’écoquartiers.

À partir d’un cas d’étude typique de renouvellement urbain par un projet d’écoquartier sur un ancien site industriel  (l’écoquartier de la Brasserie à Strasbourg), cette intervention sera l’occasion de dresser un rapide aperçu de la démarche Ecoquartier. Qu’est-ce qu’un écoquartier ? Nous étudierons ensuite comment s’opère globalement un processus de projet dans le cadre d’un renouvellement urbain (étapes, domaines d’intervention et système d’acteurs)Enfin, l’écoquartier de la Brasserie constitue un exemple de circulation d’un modèle d’écoquartier, importé de Suède et d’Allemagne. À partir de photographies et de discours d’acteurs du projet, nous comparerons les esthétiques architecturales et paysagères, ainsi que la morphologie urbaine de ces écoquartiers avec celles de la Brasserie. 

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Contact : Chantal Berdier, chantal.berdier@insa-lyon.fr



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Sophie Vareilles (2024, 27 mars). Conférence – La circulation des modèles d’écoquartier dans les processus de projet : le cas de l’écoquartier de la Brasserie (Strasbourg). Objets et urbanisation. Consulté le 28 mars 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/w490

Conférence – Les enjeux socio-spatiaux des projets d’aménagement urbain des bidonvilles de Rio de Janeiro au Brésil

mars 27th, 2024 by
Favela Dona Marta, Rio de Janeiro ©Vanessa Bacrot-Lacerda, n.d.

Mardi 9 avril 2024, 12h30-13h30, salle IOA, 1er étage, INSA Lyon, bâtiment E. Freyssinet, 8 rue des sports, 69 100 Villeurbanne

Conférence de Vanessa Bacrot-Lacerda, chercheuse, UMR5600 EVS

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, nous recevrons Vanessa Bacrot-Lacerda, enseignante-chercheuse à l’INSA Lyon et à EVS pour nous parler des projets d’aménagement des favelas à Rio de Janeiro.

La ville de Rio de Janeiro, au Brésil, présente de nombreux enjeux dans l’aménagement urbain, vis-à-vis de fortes inégalités socio-spatiales dans l’ensemble du territoire « carioca ». Les 763 communautés populaires, officiellement appelées « favelas » depuis le dernier recensement de 2022, concentrent environ un million et demi d’habitants (IBGE, 2010). À partir de l’étude de cas de Rio de Janeiro, V. Bacrot-Lacerda montrera comment la ville fait face aux défis socio-spatiaux, au travers de différents projets d’aménagement urbain réalisés dans les « favelas » depuis les années 1990.

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Contact : Chantal Berdier, chantal.berdier@insa-lyon.fr



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Sophie Vareilles (2024, 27 mars). Conférence – Les enjeux socio-spatiaux des projets d’aménagement urbain des bidonvilles de Rio de Janeiro au Brésil. Objets et urbanisation. Consulté le 28 mars 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/w48z

Ecologies au travail, ENSAL 29 mars

mars 26th, 2024 by
Couverture du livre Reprendre la terre aux machines, L’Atelier Paysan

Un cycle de conférences Ecologies au travail (mars-mai 2024), organisé à l’ ENSAL, LAURe-EVS par Sandra Fiori, Théo Fort-Jacques, Gilles Malzac et Lisa Rolland est ouvert aux membres de l’UMR.

Vendredi 29 mars, 10h30-12h30, ENSAL (salle 10)  
Première conférence du cycle Ecologies au travail organisé à l’ENSAL dans le cadre des séminaires de master  “L’architecture au travail” (domaine d’étude ALT) et “Attaquer le fragment, fragmenter l’attaque” (domaine d’étude geoARCH).
Ce cycle s’attache à la compréhension critique des conditions de production de l’architecture à partir de réflexions récentes qui, dans d’autres domaines (l’économie politique et du droit, la philosophie…), font valoir un changement de perspective radical sur les rapports que notre société entretient au vivant, aux ressources, à la technique, à la collectivité et à la propriété.
Les écologies dans lesquelles s’ancrent les travaux des invité.es interrogent en cela le rôle politique de l’architecte dont le travail, lié à la fabrique des espaces de vie, s’inscrit par ses mots comme par sa pratique dans un ensemble de rapports sociaux et de médiations techniques.

Travailler la terre. Les technologies agricoles contre l’autonomie paysanne ?
conférence de Thomas Borrell, chargé de mission scientifique au sein de l’Atelier Paysan,
où il anime l’Observatoire des technologies agricoles.
L’Atelier Paysan (www.latelierpaysan.org/) est une coopérative qui milite pour un changement radical de modèle agricole et alimentaire passant par la généralisation d’une agroécologie paysanne. Elle accompagne les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments basées sur l’autonomie technique et la réappropriation de savoirs et savoir-faire paysans. C’est à partir de cette expérience que l’Atelier Paysan a développé une analyse du rôle des technologies agricoles dans l’industrialisation de notre agriculture et une critique des impasses stratégiques de certaines alternatives, détaillées notamment en 2021 dans le manifeste  Reprendre la terre aux machines (éditions du Seuil) et dans le rapport Observations sur les technologies agricoles.

Conférences à venir
02 mai 18h-20h

Léna Ballaud, ingénieure agronome, agricultrice et chercheuse indépendante en philosophie politique, co-autrice de  Nous ne sommes pas seuls avec Antoine Choupot (éd. du Seuil, 2021)

16 mai 18h-20h
Paul Guillibert, docteur en philosophie, auteur aux Éditions Amsterdam de Terre et Capital (2021) et Exploiter les vivants (2023)

30 mai 18h-20h          
Pierre Crétois, docteur en philosophie, auteur aux Éditions Amsterdam de La part commune (2020) et La copossession du monde (2023)

Les midis de l’aménagement : nouveau cycle de conférences – mars-juin 2024

mars 25th, 2024 by
Parc Jacob-Kaplan (ou Parc de la Buire) ©Ecolyon, 20/09/2011, via BML

Le département Génie Civil et Urbanisme (GCU) de l’INSA Lyon et la composante INSA d’EVS proposent pour le second semestre de l’année 2023-2024 un nouveau cycle de conférences “Les midis de l’aménagement“. Quatre conférences sont prévues.

Programme mars-juin 2024

  • Les enjeux socio-spatiaux des projets d’aménagement urbain des bidonvilles de Rio de Janeiro (Brésil), avec Vanessa Bacrot, chercheuse, EVS (9 avril)
  • La circulation des modèles d’écoquartier dans les processus de projet, avec Mathilde Girault, chercheuse, EVS (30 avril)
  • Aménagement urbain et handicap, l’expérience de l’association CARPA, avec Marie-Claude Galland, administratrice de l’association, et Jean-Joseph Parriat, secrétaire adjoint de l’association (2 mai)
  • La gestion intégrée des eaux pluviales dans l’agglomération lyonnaise, avec Christian Arlet, responsable Ville perméable, Direction du cycle de l’eau, Métropole de Lyon (date à préciser)

Ces conférences auront lieu sur le campus de la Doua, au sein du département GCU (bâtiment Freyssinet, salle IOA), de 12h30 à 13h30.

Contacts : Sophie Vareilles (sophie.vareilles@insa-lyon.fr), Chantal Berdier (chantal.berdier@insa-lyon.fr)

Appel à communications Congrès Doctoral EVS 2024 « Terrain en thèse : un laboratoire de diversité »

mars 22nd, 2024 by

Les représentant.e.s des doctorant.e.s de EVS (Environnement Ville Société) organisent le congrès doctoral de l’UMR le mercredi 5 juin au Campus Tréfilerie à l’Université Jean-Monnet de Saint-Etienne sur le thème « Terrain en thèse : un laboratoire de diversité ».

Faire le monde et quantification du surtourisme

mars 20th, 2024 by

Vendredi 29 mars 2024 (10-13H)

18 rue Chevreul 69007 LYON

Salle 604

Cette nouvelle séance de l’atelier Faire territoire Faire société permettra de faire un tour et de faire le point du côté du bouclement du monde et de la notion de surtourisme à travers deux contributions..

 Jean-François STASZAK, Professeur ordinaire, Directeur du Département de géographie et environnement, Université de Genève.

Faire le monde. Les premiers tours du Monde touristiques (1869-1914).

A partir des années 1870, il devient possible de faire le Monde comme avant on faisait l’Italie : le bouclement du monde par les moyens de transport, la parution du Tour du Monde en 80 jours de Jules Verne et l’offre des premiers tours du monde à forfait des tour-operators anglais et allemand mettent le monde à portée des premiers globetrotters, principalement occidentaux. Cette opportunité n’est pas l’apanage des plus fortunés : toute une série de dispositifs de simulation se développent pour permettre à tous et toutes de faire un tour virtuel du globe. L’émergence de cette pratique touristique actuelle et virtuelle est l’objet d’un programme de recherche et d’une exposition que je vais présenter, et qui visent à examiner le nouveau régime de géographicité que ces premiers tours du monde reflètent ou mettent en place. Ils font émerger une nouvelle échelle, une nouvelle temporalité et un nouvel horizon : les touristes font le Monde en en faisant le tour.

 

 Victor ANDUZE RIVERO, Doctorant – Chercheur en Sciences Politiques ENTPE. EVS – RIVES

Du local au global ou vice-versa ? Le jeu d’échelles de la production des chiffres du (sur)tourisme

Le surtourisme, phénomène souvent présenté à l’échelle micro – locale (un monument, une rue, une place ou un quartier) est devenu un sujet de préoccupation majeure pour les instances nationales et internationales comme ONU Tourisme ou le Ministère français de l’économie. Or, sans un cadre normatif qui définit ce concept et sans des dispositifs fiables et testés à l’échelle locale pour mesurer le tourisme, comment établir qu’il y en « trop » ? Qui et comment compte-t-on le tourisme à l’échelle locale aujourd’hui ? Quelles directives sont données par les instances nationales et internationales à ce sujet ? Avons-nous besoin de ces chiffres ou, pour ce sujet, ce sont les qualités et non pas les quantités qui comptent ? En partant des études de cas de Lyon, Paris et Barcelone, cette présentation exposera les caractéristiques principales du système multiscalaire de production des chiffres du (sur)tourisme.

 

5 avril – Analyse des dynamiques de filières et de marché pour la valorisation des déchets-ressources en France

mars 15th, 2024 by

Le prochain séminaire d’atelier “Flux et Circulations”, qui aura lieu le 5 avril, aura pour thème “Analyse des dynamiques de filières et de marché pour la valorisation des déchets-ressources en France”. Il présentera les questions de recherche et premiers résultats d’un projet de 15 mois financé par le réseau RECORD (https://record-net.org/), porté par Mines Saint-Etienne (Audrey Tanguy), impliquant plusieurs membres de l’atelier dont Pierre Desvaux, Romain Garcier et Valérie Laforest.

Dans un contexte marqué par une intensification et une multiplication des exutoires cherchant à donner une valeur économique aux déchets, ce projet a pour but d’identifier les dynamiques de compétitions à l’œuvre dans le déploiement de filières de valorisation des déchets en France, et d’évaluer leurs conséquences économiques, environnementales et sociales. Plusieurs gisements sont à l’étude, dont les biodéchets, les déchets plastiques (PET/PE), les terres excavées, les déchets papiers-cartons, le bois B et les déchets textiles. Une fois terminée (en fin d’année 2024), l’analyse s’appuiera sur une trentaine d’entretiens menés auprès de différents acteurs (donneurs d’ordre, entreprises de collecte/traitement, représentants de fédérations professionnelles, éco-organismes, experts indépendants).

Lors du séminaire du 5 avril, Audrey Tanguy, Pierre Desvaux, Romain Garcier aborderont en particulier les dynamiques de compétitions déjà identifiées et le rôle plus spécifique des filières REP dans l’émergence de ces dynamiques.

Horaire et lieu: 10h à 12h, en salle 301 au 18 rue Chevreul à Lyon. Une visio est prévue pour celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer –> https://zoom.us/j/97390697471

Au plaisir de vous y voir nombreux/ses.

Soutenance de thèse de Mélissa Manglou le 14 mars – Plastiques, déchets et travail à La Réunion

mars 7th, 2024 by
Source: Journal de l’Ile, 08/09/2021

Mélissa Manglou vous invite à sa soutenance de thèse en géographie, intitulée “Plastiques, déchets et travail à La Réunion. Pour une écologie politique des métabolismes socio-environnementaux en post-colonie”. Cette thèse a été encadrée par Karine Bennafla (EVS, Lyon 3) et Nathalie Ortar (LAET, ENTPE).

La soutenance aura lieu le jeudi 14 mars à 13h45 à l’amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, à Lyon.

Le jury sera composé de : 

Mme Karine BENNAFLA, Professeure des universités, université Jean Moulin Lyon 3. Codirectrice de thèse

Mme Nathalie ORTAR, Directrice de recherche, École nationale des travaux publics de l’État, Vaulx en Velin. Codirectrice de thèse

Éric VERDEIL, Professeur des universités, Sciences Po, Paris. Rapporteur

Simon BATTERBURY, Professor, The University of Melbourne (Australie). Rapporteur

Mme Agnès JEANJEAN, Professeure des universités, université Côte d’Azur, Nice. Examinatrice

Mme Laurence ROCHER, Maîtresse de conférences HDR, université Lumière Lyon 2. Examinatrice

Mme Marie THIANN-BO MOREL, Maîtresse de conférences, université de La Réunion, Saint Denis. Examinatrice

Résumé de la thèse :

Cette thèse propose une étude matérialiste et post-coloniale des plastiques et de leurs déchets à La Réunion, territoire post-colonial français particulier. En partant d’une perspective d’écologie politique, elle déploie une analyse qualitative des circulations matérielles qui irriguent l’île. Nous parlerons de métabolismes socio-environnementaux, pour aborder comment le gouvernement des circulations organise de manière systémique la transformation des socio-écosystèmes. La proposition théorique de cette thèse, formulée à partir d’intuitions issues du terrain et de lectures, est qu’il y a un intérêt épistémique et politique à étudier les plastiques et leurs déchets en tant qu’ils sont produits par un travail, et en tant qu’ils sont permis par une certaine division internationale du travail. La première partie s’intéresse aux conditions de production des connaissances dans le contexte politique du Plantationocène. Elle inscrit notre étude dans le sillon des chercheur-euses qui se sont intéressé-es aux changements globaux à l’aune du legs de la colonisation moderne et des questions de justice sociale que pose l’économie mondialisée. La seconde partie s’attelle à décrire le processus de formulation du « problème déchet » par la sphère gestionnaire : dans cette ancienne colonie devenue département français, comment les déchets ont-ils été « mis en gestion » ? Quels sont les enjeux socio-politiques derrière le gouvernement des circulations ? La dernière partie propose des pistes d’exploration des points de contact entre travail, déchet et écologie en dehors de la sphère gestionnaire. Elle s’intéresse au travail en tant qu’il transforme et organise corps, environnements et structures sociales, à l’échelle internationale (par la division internationale du travail, par le positionnement géopolitique des territoires qui se joue dans ce partage inégal du travail), à l’échelle territoriale (par la « mise en valeur » et la structuration du territoire que permettent le travail des habitant-es et le travail externalisé en dehors du territoire) et à l’échelle sociale (par l’importance de l’emploi dans les manières de « faire société » en post-colonie). Il s’agira enfin d’ouvrir la réflexion sur d’autres manières de concevoir l’écologie en lien avec les questions de propriété et plus largement d’accès à la terre et aux ressources, en lien avec la capacité à se nourrir ou à déléguer le travail de subsistance aux pays des Suds, en lien enfin avec le pouvoir qu’exercent les cultures dominantes quant aux façons d’habiter et de travailler la terre.

 

Mots clé : métabolisme, post-colonialisme, plastiques, déchets, Réunion, insularité, circulations, écologie politique, travail

Soutenance de thèse Mélissa MANGLOU – “Plastique, déchets et travail à La Réunion. Pour une écologie politique des métabolismes socio-environnementaux en post-colonie”, jeudi 14 mars, Amphi de la MILC, Lyon

février 26th, 2024 by

Mélissa Manglou soutiendra sa thèse le jeudi 14 mars à 13h45 à l’amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, à Lyon 7e. Elle sera défendue devant un jury composé des personnes suivantes :  Résumé...

Séminaire “Voisinages : appréhender les cohabitations humains-animaux en ville” – Mercredi 6 mars 13h30/17h – Rotonde – 18 rue Chevreul

février 21st, 2024 by

Organisation générale :

06/03/2024 de 14h à 17h en salle de la Rotonde au 6ème étage du 18 rue Chevreul, 69007 Lyon.

Un acceuil café aura lieu à 13h30 suivi d’un petit buffet en fin de séminaire

Lien visio : https://univlyon3.webex.com/univlyon3/j.php?MTID=m1f0059f3c9d760ab0fa536ea6e3db88d

Présentation du séminaire

 « Le voisinage permet-il de penser et d’organiser de manière durable les relations non seulement interhumaines, mais aussi entre humains et non-humains ? Peut-il contribuer à ouvrir la ville sur la nature et sur la coexistence entre des espèces différentes ? Bref, le voisinage peut-il tenir lieu d’écosystème ? »

Dans un article de 2022, Joëlle Zask propose une écologie du voisinage, en soulignant que cette notion permet de repenser les cohabitations entre les humains et les animaux non-humains. En effet, le voisin est à la fois celui qui est proche géographiquement mais aussi un « inconnu familier » avec lequel il est possible de développer des relations affectives et personnelles, plus ou moins proches. La distance, géographique ou affective, apparaît donc comme un élément essentiel dans nos relations aux animaux, qu’il s’agisse de définir la juste distance entre humains et animaux non-humains (Estebanez, 2010), et la juste place des animaux qui en découle (Mauz, 2002), ou au contraire de favoriser une plus grande proximité par la création de dispositifs de rencontre spécifiques. Ce sont ces enjeux de voisinage(s) et de distance(s) que nous souhaitons explorer à travers la présentation de trois thèses en cours consacrées aux relations humanimales, dans différents contextes urbains et avec des focalisations sur des espèces variées.

Bibliographie 

Estebanez, Jean. 2010. « Le zoo comme dispositif spatial : mise en scène du monde et de la juste distance entre l’humain et l’animal ». L’Espace géographique 39 (2): 172‑79. https://doi.org/10.3917/eg.392.0172.

Mauz, Isabelle. 2002. « Les conceptions de la juste place des animaux dans les Alpes françaises ». Espaces et Sociétés n°110-111 (3): 129‑46. https://www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2002-3-page-129.htm.

Zask, Joëlle. 2022. « Écologie du voisinage ». Communications 110 (1): 99‑113. https://doi.org/10.3917/commu.110.0099.

Zask, J., (2021), Ce que les animaux sauvages disent de la condition urbaine, Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, n°49, p. 123‑139.

Programme :

Éloise Bellet (Doctorante en géographie, Université Jean Moulin Lyon 3, EVS)

Titre : Les perceptions des chants d’oiseaux en ville : le sonore comme levier d’action en faveur de la cohabitation humain-biodiversité ?

Résumé : Comment se caractérise la relation des citoyens à la biodiversité urbaine et comment pourrions-nous rendre cette relation plus “conviviale” (Blandin et al., 2023) ?

Les chants d’oiseaux font partie du paysage sonore urbain et sont bien souvent appréciés par les citoyens. S’intéresser aux perceptions qu’ont ces derniers des chants d’oiseaux nous offre la possibilité d’interroger leur lien avec la biodiversité et peut-être de les mobiliser en faveur de sa protection.

Mots clés : perceptions, représentations, relations humains-biodiversité, liens sensibles

Clara Lyonnais-Voutaz ((Doctorante en géographie, Université Jean Moulin Lyon 3, EVS)

Titre : (Re)devenir voisins avec les poules et les chevaux : perceptions et représentations de ces espèces compagnes par les citadins

Résumé : Lorsque les citadins évoquent leurs voisins, ils font généralement référence aux humains habitant à proximité de leur domicile ou des lieux qu’ils fréquentent. Or la ville est un milieu multispécifique marqué par des relations et des cohabitations. À partir d’une enquête de terrain consacrée aux poules et aux chevaux dans les villes françaises, il s’agira donc d’interroger comment ces politiques de nature en ville participent à réintroduire ces deux espèces compagnes (d’après la notion de Donna Haraway) dans un cadre urbain et comment ces initiatives transforment les représentations qu’ont les citadins de ces deux animaux.

Mots-clefs : animaux en ville, espèces compagnes, voisinage, relations humains-animaux

Noé Parot (Doctorant en géographie, Université Jean Moulin Lyon 3, EVS)

Titre : Les modalités sociales et culturelles de la cohabitation entre humains et animaux dans les villes indiennes et marocaines.

Résumé : Au cœur des relations entre humains et animaux en ville, les pratiques de don de nourriture par les citadins demeurent structurantes. L’analyse de ces pratiques permet de saisir les enjeux des relations de commensalisme qui se développent et se maintiennent malgré les transformations urbaines et sociales.

Mot-clés : cohabitation, don, commensalisme, géographie sociale et culturelle

Avec une intervention de Silvia Flaminio (ATER, ENS de Lyon, EVS)