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Environnement Ville Société – L’interdisciplinarité pour comprendre les dynamiques des changements contemporains et passés

juin 12th, 2024 by

L’UMR « Environnement Ville Société » (EVS) rassemble des communautés scientifiques issues d’un large spectre de disciplines présentes dans les établissements d’enseignement et de recherche du pôle Lyon Saint-Etienne : aménagement, anthropologie, architecture, droit de l’environnement, ergonomie, géographie, histoire, microbiologie, sciences de l’ingénieur, sciences politiques, urbanisme.

Congrès doctoral EVS : Saint-Étienne, 5 juin 2024 – Journées EVS : Lyon, 6 & 7 juin 2024

juin 4th, 2024 by

Les 3 et 4 juin se tient la troisième édition de « l’Atelier d’écriture au vert » à l’intention des doctorant.es du laboratoire EVS, sur le site de Devesset (Ardèche).

Du 5 au 7 juin ont lieu les traditionnelles Journées annuelles du laboratoire, déployées cette année  sur les sites de St-Etienne (Université Jean Monnet) et de Lyon (Université Lyon 3) .

L’objectif de ces journées est de continuer à cultiver notre esprit de laboratoire et de lancer officiellement la période d’évaluation qui va conduire l’ensemble de notre communauté vers la visite HCERES. En plus des moments devenus traditionnels pour notre Unité (congrès doctoral, présentation des actions « Interstices », par ex.), ces Journées seront caractérisées par plusieurs initiatives inédites :

  • Une exposition photo, organisées par les doctorant.es, va constituer un nouveau cadre d’échange autour de leurs pratiques de terrain ;
  • Des séances en petits groupes organisées pour nous saisir de la question de l’intégrité scientifique ;
  • La captation video de quelques moments clefs de ces Journées par une équipe de collègues du laboratoire, en articulation avec une formation proposée par la MSH, dans le but de produire des capsules vidéos, témoignages de ces moments collectifs privilégiés.

 

Journées EVS 2023 (24, 25 et 26 mai) ENS de Lyon, Université Lyon 3

mai 4th, 2023 by

Moment privilégié d’échanges et de réflexions sur notre laboratoire, nos pratiques, nos recherches, les Journées EVS 2023 seront un moment propice pour faire le point de nos efforts collectifs.

Elles se tiendront à l’ENS, sites Monod et Descartes (24 mai, Congrès des doctorants) et à l’université Lyon 3, site des Quais et Chevreul (25 et 26 mai).

Les inscriptions sont ouvertes, le formulaire est accessible ici…

Date limite pour les inscriptions : lundi 15 mai, 10:00

Le programme est accessible ici…

 

2e Atelier d’écriture « au vert » au Lac de Devesset (Ardèche), 5, 6 et 7 juin 2023

mai 4th, 2023 by

Cet atelier d’écriture s’adresse aux doctorant.e.s EVS (inscrit.e.s en priorité en D1 ou en D2). Il est organisé et pris en charge intégralement par l’UMR 5600 EVS.

Quelques places sont encore disponibles. Le formulaire d’inscription est accessible en suivant le lien ici…

La prolongation se termine le 17 mai.

La présence sur l’ensemble des trois jours est requise. C’est une animation scientifique et pédagogique, co-construite par les enseignant.e.s-chercheur.e.s, des chercheur.e.s et les représentant.e.s des doctorant.e.s.

Dans la perspective d’une approche pluridisciplinaire et collective des apprentissages, ces trois journées visent  à favoriser les échanges sur la mise en écriture d’étapes clés de la thèse :

  • l’état de l’art,
  • la problématique,
  • l’explicitation de la méthode
  • la valorisation de la recherche.

En effet, selon les disciplines la mise en forme d’une réflexion scientifique passe par différents langages (discursif, mathématique, graphique…) qui seront notamment mis en discussion. Et, nouveautés cette année, au choix sur deux demi-journées vous pourrez participer à un travail de terrain pluridisciplinaire autour du lac de Devesset, à l’interface des usages agricoles, domestiques, touristiques et des enjeux environnementaux, ou à un temps de coaching d’écriture personnalisé.

Des temps conviviaux rythmeront les journées et les soirées.

Équipe d’organisation :

Manuel Appert, Anne Honegger, Muriel Maillefert, Dominique Chevalier, Etienne Cossart, Françoise Girardot, Amber Goyon, Arthur Guerin-Turcq et Marine Préault

L’UMR 5600 Environnement Ville Société vous souhaite une excellente année 2023

janvier 6th, 2023 by

Balade urbaine, Journées EVS 2022, Saint-Etienne. Cliché C. Wehbé

Concours CNRS 2024 : candidater pour participer au projet scientifique de l’UMR 5600 Environnement Ville Société

novembre 9th, 2022 by

Les candidat-e-s aux concours Chercheurs du CNRS dans les sections 31, 36, 38, 39 et 52 peuvent solliciter le soutien de l’UMR 5600 EVS. Celui-ci sera accordé par l’équipe de direction en fonction de la qualité du dossier et la convergence du projet proposé avec le programme scientifique d’EVS.

Un CV et projet (ou pré-projet) doivent être transmis à Étienne Cossart (directeur), et Lydia Coudroy de Lille (directrice-adjointe) de l’UMR, pour le 7 décembre 2023 par courrier électronique…

Les candidat-e-s seront informé-e-s du soutien du laboratoire à partir du 14 décembre 2023 et recevront des conseils pour terminer leur projet en lien avec des référents au laboratoire (conseils de finalisation des projets, auditions blanches en cas d’admissibilité à l’oral).

Les grands domaines de recherche du laboratoire EVS sont :

  • Section 31 : Changements environnementaux et interfaces hommes/milieux
  • Section 36 : Droit de l’environnement
  • Section 38 : Anthropologie et étude comparative des sociétés contemporaines
  • Section 39 : Études urbaines, géographie sociale, géographie régionale
  • C.I.D 52 : Toute approche interdisciplinaire à l’interface environnement/société

EVS au lac Devesset : résidence pour écriture doctorale et site atelier

septembre 30th, 2022 by

Depuis 2022 EVS investit le lac Devesset en Ardèche comme

  • Lieu de résidence pour trois jours d’écriture doctorale au vert organisés annuellement avec quelques titulaires et une vingtaine de jeunes collègues en thèse
  • Site atelier pour étudier la prolifération des cyanobactéries dans un lac dédié aux usages récréatifs, et ses conséquences dans une perspective pluridisciplinaire (microbiologie, géographie), en partenariat avec les acteurs du territoire.
  • Terrain d’investigations et de stages pour le master Prévention et Gestion des Altérations Environnementales (Université Jean Monnet, Saint-Etienne)

Un programme de recherche interne au laboratoire a initié en 2021 ces travaux qui sont amenés à se développer et dont les méthodes, résultats et enjeux sont transférables à de nombreux autres territoires.

Le site atelier du lac Devesset a été inauguré le 29 septembre 2022 en présence des chercheurs et acteurs impliqués.

Pour plus d’information :

Françoise Girardot, Professeure à l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne)

Séverine Allegra, Professeure à l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne)

Manuel Appert, Professeur, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon

Anne Honegger, Directrice de Recherches au CNRS

Audrey Vanhove, Maîtresse de conférences à l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne)

Soutenance de thèse : Noura Arab – 13 décembre

décembre 8th, 2021 by
13 décembre – Soutenance de thèse de Noura Arab :
“Influence de la préoccupation énergétique sur l’architecture du logement social entre 1925 et 2015”

Le 13 décembre, Noura Arab, doctorante en architecture à l’UMR EVS 5600 (ENSAL) soutiendra à 9h dans l’amphithéâtre ENSAL (Vaulx-en-Velin), sa thèse intitulée « Influence de la préoccupation énergétique sur l’architecture du logement social entre 1925 et 2015 », réalisée sous la direction de Vincent Veschambre.

Composition du Jury :

  • Anne COSTE, Professeure – HDR, ENSA Grenoble (Rapporteure)
  • Antonella MASTRORILLI, Professeure – HDR, ENSAP Lille (Rapporteure)
  • Raphaël LABRUYNE, Directeur – ENSA Normandie (Examinateur)
  • Jean-Baptiste MARIE, Directeur – UMR Ressources, ENSA Clermont-Ferrand (Examinateur)
  • Daniel SIRET, IRHC Culture – HDR, Ministère de la Culture (Examinateur)
  • Vincent VESCHAMBRE, Professeur – RIZE Villeurbanne (Directeur de thèse)

Résumé :

De quelle manière le« développement durable» oriente-t-il l’architecture des logements? Depuis les années quatre-vingt-dix, il semble inspirer l’ensemble des activités sociales, y compris les activités de fabrication, en particulier celles relevant de la transformation de la ville (aménagement d’espaces publics urbains et de quartiers, construction d’infrastructures de transports et de logements, par exemple). Face à l’urgence climatique, parmi les trois piliers du «développement durable», celui de la préoccupation environnementale a pris le dessus sur les deux autres (économique et social), lesquels, par ailleurs, étaient déjà piliers de notre société de longue date. De quelles manières la préoccupation environnementale, et plus particulièrement la préoccupation énergétique, est-elle devenue effective dans la construction de logements? Globalement, le «développement durable» est-il véritablement devenu un des critères de la conception architecturale? Pourrait-on déceler dans les évolutions morphologiques des édifices une transcription de ses concepts, une volonté de les exprimer ou d’atteindre ses objectifs.

Pour tenter de répondre à ces questions, ce travail vise à rendre compte des effets de la préoccupation énergétique sur la fabrication du logement social collectif. En raison de l’importance des obligations qui pèsent sur sa conception, sa réalisation, sa gestion, son recyclage et sa démolition, ce type de logement constitue un observatoire privilégié pour apprécier les évolutions contemporaines en matière d’habitat. L’étude porte sur l’ensemble du patrimoine de Grand Lyon Habitat, un office public de l’habitat implanté sur l’agglomération lyonnaise (soit 250 résidences construites entre 1920 et aujourd’hui).

La méthodologie conçue et mise en oeuvre pour ce travail constitue un premier apport scientifique : délimitation et hiérarchisation du corpus, détermination des descripteurs selon la thématique retenue, conception et réalisation de différentes représentations graphiques. La base de données graphiques qui en résulte est en soi un matériau original mis à la disposition de la communauté.

Cette démarche permet de rendre compte de l’évolution des indicateurs de performance énergétique, d’évaluer leurs degrés de corrélation avec l’apparition des diverses règlementations environnementales et de proposer des hypothèses sur les raisons de cette évolution. Il s’agit de contribuer à la compréhension des phénomènes d’ajustement de l’architecture aux demandes de la société, exprimée notamment par une réglementation en évolution rapide.

Ce travail de thèse s’organise selon cinq parties. La première expose le questionnement et les éléments de problématique qui sous-tendent l’analyse du logement social collectif réalisée. La deuxième décrit le terrain général pour cette recherche ainsi que la méthodologie utilisée. La partie suivante présente les résultats de l’analyse sur l’ensemble du corpus et la quatrième les approfondit sur un échantillon représentatif. Enfin, la dernière partie expose la synthèse de l’évolution des caractéristiques architecturales dans le temps sous l’influence des préoccupations environnementales, avant de conclure sur les perspectives ouvertes par la méthode appliquée afin d’avancer sur la compréhension des moteurs des changements en architecture.

Contact : Noura Arab

IRP Brésil : Anthropocène, métropolisation et sociétés : prismes franco-brésiliens (Lyon, São Paulo)

novembre 26th, 2021 by

Coordination :

Fabrice Bardet, UMR CNRS 5600 Environnement, ville, société, Ecole Nationale des Travaux Publics d’Etat

Lucia Shimbo, Laboratoire Yby (Grupo de Estudos Fundiários, Políticas Urbanas, Produção do Espaço e da Paisagem, Universidade de São Paulo- Instituto de Arquitetura e Urbanismo)

Site web de l’IRP

Les valeurs des territoires

L’IRP « Anthropocène » étudie le bouleversement provoqué par le nouveau contexte écologique planétaire sur les sociétés contemporaines en particulier caractérisées par une urbanisation devenue majoritaire au XXIe siècle. Dans ce contexte, il s’agit de s’intéresser aux nouveaux modes d’habitation de la planète, ou aux nouveaux espoirs et projets les concernant.

Pour rassembler les recherches conduites dans le cadre de l’IRP, il a été retenu le fil conducteur de l’envahissement des sociétés contemporaines par les dispositifs d’évaluation économique de la valeur des biens, des services ou des activités, toujours plus individualisés et orientés vers des calculs « en temps réel ». Un envahissement qui, selon la formule d’Alain Supiot, aurait installé une « gouvernance par les nombres » à la place de l’historique gouvernement par la loi, associé à l’avènement du modèle démocratique. Les évaluations économiques et financières ciblées et instantanées remplaceraient ainsi aujourd’hui la délibération collective qui visait à l’établissement de principes généraux de vie en société.

Le présent IRP propose de soumettre cette hypothèse à l’étude des modes d’habitation de la planète à l’heure anthropocène. En première instance, il s’agit de s’intéresser aux processus de fixation de la valeur des territoires ou des projets d’aménagement qui les concernent, selon trois axes qui envisagent classiquement l’économique, le social et l’environnement.

Sur le premier, il s’agit de s’intéresser à la manière dont les processus dits de financiarisation du monde ont transformé la fabrique des villes. Les biens immobiliers sont devenus des actifs valorisés sur les marchés financiers mondiaux. Les investisseurs et les services financiers liés aux marchés immobiliers se multiplient. Comment les acteurs locaux de l’aménagement se positionnent-ils dans ce contexte nouveau et quelles capacités de pilotage conservent-ils face aux mastodontes financiers qui les sollicitent ?

Face à la valeur marchande des territoires et des biens immobiliers, leurs valeurs d’usage sont classiquement très différentes. Une réflexion aujourd’hui relancée avec le succès de la notion de « communs » qui pourra être largement mobilisée. La valeur, souvent non chiffrée, que les populations prêtent à leurs habitats ou territoires de vie, trouve-t-elle une place dans les politiques d’aménagement qui visent les villes ou les campagnes ? Comment la valorisation des territoires issue des expériences habitantes sont-elles défendues à l’échelle des collectivités locales ? Quels acteurs associatifs ou politiques les portent ? Quelles évolutions dans les rapports de forces entre ces intérêts contradictoires sont-elles observées ?

Sur l’axe environnemental, les évaluations scientifiques se sont multipliées ces dernières années, pour le coup très précises et chiffrées. Mais les évaluations environnementales sont-elles véritablement prises en compte par les gestionnaires urbains ? C’est l’un des enjeux principaux de l’IRP que de replacer ces démarches scientifiques dans leurs contextes territoriaux et politiques qui souvent les privent d’une véritable reconnaissance.

A travers le prisme des processus d’évaluation des territoires, explicites ou implicites, et quelles que soient les formes de ces évaluations (scientifiques, habitantes, citoyennes, ou gestionnaires), l’IRP offre une perspective originale et transversale sur les nouveaux modes d’habitation individuelle et collective de la planète, à l’heure de la bascule anthropocène.

Pour développer son programme, l’IRP s’appuie sur la participation de deux grandes communautés de recherche aux profils académiques et aux traditions souvent distinctes : d’une part celle qui anime le champ des sciences sociales, et de l’autre celle du champ des sciences de l’environnement. Au-delà de l’enjeu scientifique exposé, l’IRP poursuit donc un enjeu épistémologique lié au croisement thématique et méthodologique de ces deux champs scientifiques.

Ce croisement disciplinaire multiple est directement mis au service de l’autre croisement au principe de tout IRP : celui des regards de deux communautés scientifiques nationales, en l’occurrence les communautés brésiliennes et françaises.

 

Partenaires institutionnels associés

en France

au Brésil

IRP Inde : Échanges nappe-rivière et résilience des écosystèmes fluviaux au changement global. Approche comparative des bassins du Gange et du Rhône

novembre 23rd, 2021 by

Effets des échanges nappe-rivière sur la résilience des écosystèmes fluviaux au changement global. Approche comparative des bassins du Gange et du Rhône

L’objectif du présent projet est d’examiner et comparer les effets des formes fluviales et des échanges nappe-rivière sur l’hétérogénéité de la température des rivières, la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes à l’aide de mesures in situ répétées, de télédétection et de modélisation. Ce travail doit ainsi permettre de mieux évaluer la résilience des écosystèmes fluviaux au changement global. La recherche est interdisciplinaire, impliquant des écologues, des hydrogéologues et des géomorphologues afin de couvrir les compétences techniques nécessaires pour caractériser les phénomènes et comprendre les différents processus en jeu. Nous proposons de tester certaines méthodes de caractérisation déjà développées sur certains sites à d’autres contextes pour mieux évaluer leur robustesse et le potentiel de généralisation. Les approches combinent également des échelles géographiques emboîtées, certains travaux de caractérisation fonctionnelle sont conduits à l’échelle de tout le réseau hydrographique du Gange et du Rhône, alors que des mesures de terrain et une modélisation des processus sont réalisées sur des tronçons fluviaux plus spécifiques présentant des enjeux de connaissance.

 

Effects of River-Aquifer Exchanges on Riverine Ecosystem Resilience to Global Change Comparative Approach of the Ganga and Rhône River Basin Networks

In this research project, the effects of geomorphology and River-Aquifer and Hyporheic Zone exchanges on river temperature heterogeneity, water quality and ecosystem health will be examined, analyzed and compared using field monitoring, remote sensing and mathematical modelling in order to understand and gather information on the river ecosystem resilience to global change. The research will be interdisciplinary, involving ecologists, hydrogeologists and geomorphologists to cover the technical skills to characterize the phenomena and understand the different processes involved. We propose to test some methods of characterization already developed on some sites to others to better assess methodological robustness and generalization potential. Approaches will also combine a set of nested geographical scales, from the entire hydrographic network of the Ganga and Rhône down to detailed reach scales for conducting field efforts and modelling.

Temperature in the riverine environment is a key indicator of chemical and microbiological quality of river water that is influenced by geomorphology and River-Aquifer (R-A) exchanges along with Hyporheic Zone (HZ) exchanges. Such exchanges also impact the quality of both surface water and groundwater significantly as polluted groundwater discharges the pollutant into the river or vice-versa.

 

Partenaires : Inde

  • Department of Civil Engineering, Indian Institute of Technology (BHU), Varanasi, 221005
  • Department of Botany, Banaras Hindu University (BHU), Varanasi
  • Earth Sciences, Indian Institute of Technology Gandhinagar Palaj, Gandhinagar, Gujarat, India – 382355
  • Department of Biosciences and Bioengineering, Indian Institute of Technology Guwahati, Guwahati 781039 Assam
  • Department of Civil Engineering, Indian Institute of Technology Delhi.

 

Participants: France 

  • ENS de Lyon
  • Lyon 3
  • Lyon 1
  • Ecole des Mines de Saint Etienne
  • CNRS