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Violences conjugales, contrôle spatial et responsabilité de l’État (Marion Tillous, mercredi 27 mars 2024)

mars 31st, 2024 by

Dans le cadre de l’Atelier Faire territoire faire société et Recherches pluridisciplinaire de l’UMR EVS, le Collectif de recherche “Espaces Critiques” présente sa première séance de séminaire :

Violences conjugales, contrôle spatial et responsabilité de l’État

Marion Tillous
(Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis ; Laboratoire d’Études de Genre et de Sexualité – UMR 8238)

Le mercredi 27 mars 2024, 17h-19h
Bibliothèque Chevreul (Rez-de-chaussée)
(10 rue Chevreul 69007 Lyon)
==> inscription : espaces-critiques@riseup.net

Résumé : Les violences conjugales fonctionnent comme un piège qui se referme autour de la victime, y compris de manière très concrète et spatiale : celle-ci est peu à peu empêchée de se déplacer et son territoire de vie se réduit à mesure que les violences augmentent, conduisant à ce qu’Eva San Martin (2019) appelle la « déprise spatiale ». Le contrôle spatial qu’exerce le partenaire violent traverse les différentes échelles spatiales, et fait écho aux autres formes de violences de genre qui adviennent dans les espaces publics ou intermédiaires (au travail, chez le médecin, à l’école, etc.), constituant avec elles un continuum spatial des violences de genre.

Les réponses de l’Etat face aux violences conjugales semblent aujourd’hui se multiplier, nous nous demanderons donc s’il est toujours possible d’affirmer, avec Birgit Sauer (2020), que celui-ci « délègue et décentralise la violence aux pères de famille » ? Nous envisagerons le rôle de l’Etat dans la division entre (espaces) public et privé, dans la consolidation de l’idéologie de l’amour et du couple, dans la réponse sécuritaire apportée par un organe (les forces de l’ordre) à la fois chargé d’un rôle de protection et d’enquête, et dans la précarisation sociale dont les conséquences sont fortes sur les parcours de sortie des violences.

Dans le cadre de la publication des ouvrages :

  • “Espace, genre et violences conjugales. Ce que révèle la crise de la Covid-19”, 2022.
  • “Avec, sans ou contre. Critiques queers/féministes de l’État”, 2020.

Plus d’informations sur le collectif Espaces Critiques : https://espacescrit.hypotheses.org/

Plus d’informations sur l’ANR Co-Vi-Co : https://anrcovico.hypotheses.org/

Conférence – La circulation des modèles d’écoquartier dans les processus de projet : le cas de l’écoquartier de la Brasserie (Strasbourg)

mars 27th, 2024 by
L’écoquartier de la Brasserie, Strasbourg ©Cazeaux, 2022, pour Proseco

Mardi 30 avril 2024, 12h30-13h30, salle IOA, 1er étage, INSA Lyon, bâtiment E. Freyssinet, 8 rue des sports, 69 100 Villeurbanne

Conférence de Mathilde Girault, chercheuse, UMR 5600 EVS

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, nous recevrons Mathilde Girault, chercheuse au sein du laboratoire EVS pour nous parler des projets d’écoquartiers.

À partir d’un cas d’étude typique de renouvellement urbain par un projet d’écoquartier sur un ancien site industriel  (l’écoquartier de la Brasserie à Strasbourg), cette intervention sera l’occasion de dresser un rapide aperçu de la démarche Ecoquartier. Qu’est-ce qu’un écoquartier ? Nous étudierons ensuite comment s’opère globalement un processus de projet dans le cadre d’un renouvellement urbain (étapes, domaines d’intervention et système d’acteurs)Enfin, l’écoquartier de la Brasserie constitue un exemple de circulation d’un modèle d’écoquartier, importé de Suède et d’Allemagne. À partir de photographies et de discours d’acteurs du projet, nous comparerons les esthétiques architecturales et paysagères, ainsi que la morphologie urbaine de ces écoquartiers avec celles de la Brasserie. 

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Contact : Chantal Berdier, chantal.berdier@insa-lyon.fr



Citer ce billet
Sophie Vareilles (2024, 27 mars). Conférence – La circulation des modèles d’écoquartier dans les processus de projet : le cas de l’écoquartier de la Brasserie (Strasbourg). Objets et urbanisation. Consulté le 28 mars 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/w490

Conférence – Les enjeux socio-spatiaux des projets d’aménagement urbain des bidonvilles de Rio de Janeiro au Brésil

mars 27th, 2024 by
Favela Dona Marta, Rio de Janeiro ©Vanessa Bacrot-Lacerda, n.d.

Mardi 9 avril 2024, 12h30-13h30, salle IOA, 1er étage, INSA Lyon, bâtiment E. Freyssinet, 8 rue des sports, 69 100 Villeurbanne

Conférence de Vanessa Bacrot-Lacerda, chercheuse, UMR5600 EVS

Dans le cadre des midis de l’aménagement, organisés par le département GCU et la composante EVS de l’INSA Lyon, nous recevrons Vanessa Bacrot-Lacerda, enseignante-chercheuse à l’INSA Lyon et à EVS pour nous parler des projets d’aménagement des favelas à Rio de Janeiro.

La ville de Rio de Janeiro, au Brésil, présente de nombreux enjeux dans l’aménagement urbain, vis-à-vis de fortes inégalités socio-spatiales dans l’ensemble du territoire « carioca ». Les 763 communautés populaires, officiellement appelées « favelas » depuis le dernier recensement de 2022, concentrent environ un million et demi d’habitants (IBGE, 2010). À partir de l’étude de cas de Rio de Janeiro, V. Bacrot-Lacerda montrera comment la ville fait face aux défis socio-spatiaux, au travers de différents projets d’aménagement urbain réalisés dans les « favelas » depuis les années 1990.

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Contact : Chantal Berdier, chantal.berdier@insa-lyon.fr



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Sophie Vareilles (2024, 27 mars). Conférence – Les enjeux socio-spatiaux des projets d’aménagement urbain des bidonvilles de Rio de Janeiro au Brésil. Objets et urbanisation. Consulté le 28 mars 2024, à l’adresse https://doi.org/10.58079/w48z

Ecologies au travail, ENSAL 29 mars

mars 26th, 2024 by
Couverture du livre Reprendre la terre aux machines, L’Atelier Paysan

Un cycle de conférences Ecologies au travail (mars-mai 2024), organisé à l’ ENSAL, LAURe-EVS par Sandra Fiori, Théo Fort-Jacques, Gilles Malzac et Lisa Rolland est ouvert aux membres de l’UMR.

Vendredi 29 mars, 10h30-12h30, ENSAL (salle 10)  
Première conférence du cycle Ecologies au travail organisé à l’ENSAL dans le cadre des séminaires de master  “L’architecture au travail” (domaine d’étude ALT) et “Attaquer le fragment, fragmenter l’attaque” (domaine d’étude geoARCH).
Ce cycle s’attache à la compréhension critique des conditions de production de l’architecture à partir de réflexions récentes qui, dans d’autres domaines (l’économie politique et du droit, la philosophie…), font valoir un changement de perspective radical sur les rapports que notre société entretient au vivant, aux ressources, à la technique, à la collectivité et à la propriété.
Les écologies dans lesquelles s’ancrent les travaux des invité.es interrogent en cela le rôle politique de l’architecte dont le travail, lié à la fabrique des espaces de vie, s’inscrit par ses mots comme par sa pratique dans un ensemble de rapports sociaux et de médiations techniques.

Travailler la terre. Les technologies agricoles contre l’autonomie paysanne ?
conférence de Thomas Borrell, chargé de mission scientifique au sein de l’Atelier Paysan,
où il anime l’Observatoire des technologies agricoles.
L’Atelier Paysan (www.latelierpaysan.org/) est une coopérative qui milite pour un changement radical de modèle agricole et alimentaire passant par la généralisation d’une agroécologie paysanne. Elle accompagne les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments basées sur l’autonomie technique et la réappropriation de savoirs et savoir-faire paysans. C’est à partir de cette expérience que l’Atelier Paysan a développé une analyse du rôle des technologies agricoles dans l’industrialisation de notre agriculture et une critique des impasses stratégiques de certaines alternatives, détaillées notamment en 2021 dans le manifeste  Reprendre la terre aux machines (éditions du Seuil) et dans le rapport Observations sur les technologies agricoles.

Conférences à venir
02 mai 18h-20h

Léna Ballaud, ingénieure agronome, agricultrice et chercheuse indépendante en philosophie politique, co-autrice de  Nous ne sommes pas seuls avec Antoine Choupot (éd. du Seuil, 2021)

16 mai 18h-20h
Paul Guillibert, docteur en philosophie, auteur aux Éditions Amsterdam de Terre et Capital (2021) et Exploiter les vivants (2023)

30 mai 18h-20h          
Pierre Crétois, docteur en philosophie, auteur aux Éditions Amsterdam de La part commune (2020) et La copossession du monde (2023)

Les midis de l’aménagement : nouveau cycle de conférences – mars-juin 2024

mars 25th, 2024 by
Parc Jacob-Kaplan (ou Parc de la Buire) ©Ecolyon, 20/09/2011, via BML

Le département Génie Civil et Urbanisme (GCU) de l’INSA Lyon et la composante INSA d’EVS proposent pour le second semestre de l’année 2023-2024 un nouveau cycle de conférences “Les midis de l’aménagement“. Quatre conférences sont prévues.

Programme mars-juin 2024

  • Les enjeux socio-spatiaux des projets d’aménagement urbain des bidonvilles de Rio de Janeiro (Brésil), avec Vanessa Bacrot, chercheuse, EVS (9 avril)
  • La circulation des modèles d’écoquartier dans les processus de projet, avec Mathilde Girault, chercheuse, EVS (30 avril)
  • Aménagement urbain et handicap, l’expérience de l’association CARPA, avec Marie-Claude Galland, administratrice de l’association, et Jean-Joseph Parriat, secrétaire adjoint de l’association (2 mai)
  • La gestion intégrée des eaux pluviales dans l’agglomération lyonnaise, avec Christian Arlet, responsable Ville perméable, Direction du cycle de l’eau, Métropole de Lyon (date à préciser)

Ces conférences auront lieu sur le campus de la Doua, au sein du département GCU (bâtiment Freyssinet, salle IOA), de 12h30 à 13h30.

Contacts : Sophie Vareilles (sophie.vareilles@insa-lyon.fr), Chantal Berdier (chantal.berdier@insa-lyon.fr)

Appel à communications Congrès Doctoral EVS 2024 « Terrain en thèse : un laboratoire de diversité »

mars 22nd, 2024 by

Les représentant.e.s des doctorant.e.s de EVS (Environnement Ville Société) organisent le congrès doctoral de l’UMR le mercredi 5 juin au Campus Tréfilerie à l’Université Jean-Monnet de Saint-Etienne sur le thème « Terrain en thèse : un laboratoire de diversité ».

Faire le monde et quantification du surtourisme

mars 20th, 2024 by

Vendredi 29 mars 2024 (10-13H)

18 rue Chevreul 69007 LYON

Salle 604

Cette nouvelle séance de l’atelier Faire territoire Faire société permettra de faire un tour et de faire le point du côté du bouclement du monde et de la notion de surtourisme à travers deux contributions..

 Jean-François STASZAK, Professeur ordinaire, Directeur du Département de géographie et environnement, Université de Genève.

Faire le monde. Les premiers tours du Monde touristiques (1869-1914).

A partir des années 1870, il devient possible de faire le Monde comme avant on faisait l’Italie : le bouclement du monde par les moyens de transport, la parution du Tour du Monde en 80 jours de Jules Verne et l’offre des premiers tours du monde à forfait des tour-operators anglais et allemand mettent le monde à portée des premiers globetrotters, principalement occidentaux. Cette opportunité n’est pas l’apanage des plus fortunés : toute une série de dispositifs de simulation se développent pour permettre à tous et toutes de faire un tour virtuel du globe. L’émergence de cette pratique touristique actuelle et virtuelle est l’objet d’un programme de recherche et d’une exposition que je vais présenter, et qui visent à examiner le nouveau régime de géographicité que ces premiers tours du monde reflètent ou mettent en place. Ils font émerger une nouvelle échelle, une nouvelle temporalité et un nouvel horizon : les touristes font le Monde en en faisant le tour.

 

 Victor ANDUZE RIVERO, Doctorant – Chercheur en Sciences Politiques ENTPE. EVS – RIVES

Du local au global ou vice-versa ? Le jeu d’échelles de la production des chiffres du (sur)tourisme

Le surtourisme, phénomène souvent présenté à l’échelle micro – locale (un monument, une rue, une place ou un quartier) est devenu un sujet de préoccupation majeure pour les instances nationales et internationales comme ONU Tourisme ou le Ministère français de l’économie. Or, sans un cadre normatif qui définit ce concept et sans des dispositifs fiables et testés à l’échelle locale pour mesurer le tourisme, comment établir qu’il y en « trop » ? Qui et comment compte-t-on le tourisme à l’échelle locale aujourd’hui ? Quelles directives sont données par les instances nationales et internationales à ce sujet ? Avons-nous besoin de ces chiffres ou, pour ce sujet, ce sont les qualités et non pas les quantités qui comptent ? En partant des études de cas de Lyon, Paris et Barcelone, cette présentation exposera les caractéristiques principales du système multiscalaire de production des chiffres du (sur)tourisme.

 

5 avril – Analyse des dynamiques de filières et de marché pour la valorisation des déchets-ressources en France

mars 15th, 2024 by

Le prochain séminaire d’atelier “Flux et Circulations”, qui aura lieu le 5 avril, aura pour thème “Analyse des dynamiques de filières et de marché pour la valorisation des déchets-ressources en France”. Il présentera les questions de recherche et premiers résultats d’un projet de 15 mois financé par le réseau RECORD (https://record-net.org/), porté par Mines Saint-Etienne (Audrey Tanguy), impliquant plusieurs membres de l’atelier dont Pierre Desvaux, Romain Garcier et Valérie Laforest.

Dans un contexte marqué par une intensification et une multiplication des exutoires cherchant à donner une valeur économique aux déchets, ce projet a pour but d’identifier les dynamiques de compétitions à l’œuvre dans le déploiement de filières de valorisation des déchets en France, et d’évaluer leurs conséquences économiques, environnementales et sociales. Plusieurs gisements sont à l’étude, dont les biodéchets, les déchets plastiques (PET/PE), les terres excavées, les déchets papiers-cartons, le bois B et les déchets textiles. Une fois terminée (en fin d’année 2024), l’analyse s’appuiera sur une trentaine d’entretiens menés auprès de différents acteurs (donneurs d’ordre, entreprises de collecte/traitement, représentants de fédérations professionnelles, éco-organismes, experts indépendants).

Lors du séminaire du 5 avril, Audrey Tanguy, Pierre Desvaux, Romain Garcier aborderont en particulier les dynamiques de compétitions déjà identifiées et le rôle plus spécifique des filières REP dans l’émergence de ces dynamiques.

Horaire et lieu: 10h à 12h, en salle 301 au 18 rue Chevreul à Lyon. Une visio est prévue pour celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer –> https://zoom.us/j/97390697471

Au plaisir de vous y voir nombreux/ses.

Soutenance de thèse de Mélissa Manglou le 14 mars – Plastiques, déchets et travail à La Réunion

mars 7th, 2024 by
Source: Journal de l’Ile, 08/09/2021

Mélissa Manglou vous invite à sa soutenance de thèse en géographie, intitulée “Plastiques, déchets et travail à La Réunion. Pour une écologie politique des métabolismes socio-environnementaux en post-colonie”. Cette thèse a été encadrée par Karine Bennafla (EVS, Lyon 3) et Nathalie Ortar (LAET, ENTPE).

La soutenance aura lieu le jeudi 14 mars à 13h45 à l’amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, à Lyon.

Le jury sera composé de : 

Mme Karine BENNAFLA, Professeure des universités, université Jean Moulin Lyon 3. Codirectrice de thèse

Mme Nathalie ORTAR, Directrice de recherche, École nationale des travaux publics de l’État, Vaulx en Velin. Codirectrice de thèse

Éric VERDEIL, Professeur des universités, Sciences Po, Paris. Rapporteur

Simon BATTERBURY, Professor, The University of Melbourne (Australie). Rapporteur

Mme Agnès JEANJEAN, Professeure des universités, université Côte d’Azur, Nice. Examinatrice

Mme Laurence ROCHER, Maîtresse de conférences HDR, université Lumière Lyon 2. Examinatrice

Mme Marie THIANN-BO MOREL, Maîtresse de conférences, université de La Réunion, Saint Denis. Examinatrice

Résumé de la thèse :

Cette thèse propose une étude matérialiste et post-coloniale des plastiques et de leurs déchets à La Réunion, territoire post-colonial français particulier. En partant d’une perspective d’écologie politique, elle déploie une analyse qualitative des circulations matérielles qui irriguent l’île. Nous parlerons de métabolismes socio-environnementaux, pour aborder comment le gouvernement des circulations organise de manière systémique la transformation des socio-écosystèmes. La proposition théorique de cette thèse, formulée à partir d’intuitions issues du terrain et de lectures, est qu’il y a un intérêt épistémique et politique à étudier les plastiques et leurs déchets en tant qu’ils sont produits par un travail, et en tant qu’ils sont permis par une certaine division internationale du travail. La première partie s’intéresse aux conditions de production des connaissances dans le contexte politique du Plantationocène. Elle inscrit notre étude dans le sillon des chercheur-euses qui se sont intéressé-es aux changements globaux à l’aune du legs de la colonisation moderne et des questions de justice sociale que pose l’économie mondialisée. La seconde partie s’attelle à décrire le processus de formulation du « problème déchet » par la sphère gestionnaire : dans cette ancienne colonie devenue département français, comment les déchets ont-ils été « mis en gestion » ? Quels sont les enjeux socio-politiques derrière le gouvernement des circulations ? La dernière partie propose des pistes d’exploration des points de contact entre travail, déchet et écologie en dehors de la sphère gestionnaire. Elle s’intéresse au travail en tant qu’il transforme et organise corps, environnements et structures sociales, à l’échelle internationale (par la division internationale du travail, par le positionnement géopolitique des territoires qui se joue dans ce partage inégal du travail), à l’échelle territoriale (par la « mise en valeur » et la structuration du territoire que permettent le travail des habitant-es et le travail externalisé en dehors du territoire) et à l’échelle sociale (par l’importance de l’emploi dans les manières de « faire société » en post-colonie). Il s’agira enfin d’ouvrir la réflexion sur d’autres manières de concevoir l’écologie en lien avec les questions de propriété et plus largement d’accès à la terre et aux ressources, en lien avec la capacité à se nourrir ou à déléguer le travail de subsistance aux pays des Suds, en lien enfin avec le pouvoir qu’exercent les cultures dominantes quant aux façons d’habiter et de travailler la terre.

 

Mots clé : métabolisme, post-colonialisme, plastiques, déchets, Réunion, insularité, circulations, écologie politique, travail

Soutenance de thèse Mélissa MANGLOU – “Plastique, déchets et travail à La Réunion. Pour une écologie politique des métabolismes socio-environnementaux en post-colonie”, jeudi 14 mars, Amphi de la MILC, Lyon

février 26th, 2024 by

Mélissa Manglou soutiendra sa thèse le jeudi 14 mars à 13h45 à l’amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, à Lyon 7e. Elle sera défendue devant un jury composé des personnes suivantes :  Résumé...