Soutenance de thèse – Analyse des conditions de mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux d’assainissement, par S. Baati

Jeudi 20 mai 2021, INSA Lyon, à partir de 14h (en distanciel)

Soutenance de thèse de Selma Baati

Selma Baati soutiendra sa thèse préparée au sein de la composante INSA d’EVS sous la direction de Jean-Yves Toussaint et Sophie Vareilles et intitulée « Analyse des conditions de mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux d’assainissement. Le cas des agglomérations de Lyon et de Nantes dans les années 1990-2010 »

Jury

  • Mme Frédérique LARRARTE (Directrice de Recherche, Université Gustave Eiffel)
  • Mme Frédérique HERNANDEZ (Directrice de Recherche, Université Gustave Eiffel, rapporteure)
  • Mme Anne HONEGGER (Directrice de Recherche, CNRS)
  • M. Denis MARTOUZET (Professeur des universités, Université de Tours, rapporteur)
  • M. Jean-Yves TOUSSAINT (Professeur des universités, INSA Lyon, directeur)
  • Mme Sophie VAREILLES (Maîtresse de Conférences, INSA LYON, co-directrice)

Résumé de la thèse

Ce travail de thèse s’inscrit au sein de la contribution du laboratoire EVS-INSA de Lyon dans le projet MENTOR visant à mieux gérer les réseaux d’assainissement par la mise en place de dispositifs de mesure adaptés aux spécificités des sites de mesure et aux organisations impliquées dans la gestion de l’assainissement urbain. Dans ce cadre, cette thèse étudie le processus de mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux d’assainissement en application de la réglementation sur le contrôle continu du fonctionnement des systèmes d’assainissement. L’autosurveillance est envisagée comme un dispositif technique et organisationnel qui vise à produire les données nécessaires pour le suivi des flux transitant dans les réseaux, et l’évaluation des rejets vers les milieux récepteurs.

Pour ce faire, cette recherche s’intéresse au milieu sociotechnique nécessaire à la mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux à partir de deux cas d’étude : Lyon Métropole et Nantes Métropole. Le protocole d’enquête est fondé sur des entretiens et des observations au sein des organisations qui concourent au déploiement de cette autosurveillance.

Les études de cas démontrent que les données produites, en dépit de leur intérêt pour connaître les systèmes d’assainissement et optimiser leur gestion, sont utilisées essentiellement pour observer la réglementation sur l’autosurveillance des réseaux. Cela résulterait d’un désajustement entre les nouveaux dispositifs d’autosurveillance et les milieux sociotechiques dans lesquels ces dispositifs sont mis en œuvre, en particulier les organisations existantes. Celles-ci seraient incapables d’assurer un déploiement complet de l’autosurveillance en raison des moyens humains et financiers nécessaires à sa prise en charge. Ainsi, l’autosurveillance des réseaux d’assainissement marche, mais pas à la hauteur de ses possibilités d’action, selon un mode dégradé.

Mots-clés

Objets techniques, autosurveillance, réseau d’assainissement, diffusion, milieu sociotechnique, organisations, concrétisation, appropriation.

Plus d’informations sur la soutenance/contact : selma.baati@gmail.com