EVS 2.0 La lettre d’information du laboratoire, lundi 23 mars 2020

Bonjour à tou.te.s,

Après cette première semaine de confinement, nous vous rappelons que la direction se tient à votre disposition si vous rencontrez une difficulté dans le cadre de cette période : secretariat.umr5600@univ-lyon3.fr

Privilégiez également les contacts avec les responsables de composantes.

La vie de l’UMR
La vie s’organise à travers les différents outils de visio-conférences, qui ont notamment permis de réaliser la formation « candidater à un poste dans l’ESR » prévue pour les doctorant.e.s et jeunes docteurs. De même, le réseau des gestionnaires se réunit par visio pour effectuer un partage d’expérience dans le cadre de cette adaptation à notre nouveau fonctionnement.

Sur le plan de la vie scientifique, quelques éléments :

La plateforme ISIG
Bien que confinée, la plateforme ISIG se tient à votre disposition : les ingénieuses et les ingénieux de la plateforme ISIG restent accessibles! Pour tous conseils en ligne n’hésitez pas à les contacter:

et si ils vous manquent,  vous pouvez bien-sûr regarder en boucle la super vidéo de Lise!

Atelier “Santé et Environnement”
Une réflexion s’amorce autour de l’atelier « santé et environnement » pour mettre en place un dispositif d’analyse territoriale de nos lieux de confinements. Nous espérons un lancement d’une enquête/cartographie collaborative dans les prochains jours, qui serait ainsi l’occasion d’un retour d’expérience sur cette période. Les AAP commencent à apparaître pour financer des recherches (y compris SHS) sur cet événement (voir par exemple Le site de l’AAP : https://www.defense.gouv.fr/aid/appels-a-projets/appel-a-projets-lutte-covid-19), en cas d’intérêt sur ces AAP ou sur une participation au retour d’expérience, n’hésitez pas à solliciter la direction de l’Unité ou les collègues de l’atelier « santé & environnement ».

Journées EVS 2020 (3-5 juin 2020)
En fonction de l’évolution des modalités de confinement et de l’actualité, l’équipe de direction du laboratoire envisage deux options : le maintien (si possible) d’un format convivial en juin, aux dates prévues (3-5 juin). Si le confinement ou les règles d’interactions restent strictes, nous envisageons la possibilité d’organiser en virtuel une exposition photo ainsi que les sessions poster. Les animations scientifiques à l’échelle de l’UMR seraient reportées en janvier 2021. Au cours de ces Journées, seraient organisées les élections pour renouvellement du conseil de laboratoire.

Pour nous faire part d’une animation virtuelle que vous souhaitez mettre en œuvre, remplissez le questionnaire ici 

Faits marquants 2019
Comme chaque année, la DR CNRS Rhône-Auvergne sollicite l’UMR pour faire remonter des événements marquants, en voici trois :

–   L’ouvrage d’Eric Charmes, La revanche des villages. Essai sur la France périurbaine. Paris, Editions du Seuil-La République des idées, 2019, 112p.

–   Le  Prix de l’Association des Brésilianistes européens (ABRE) de la meilleure thèse européenne sur le Brésil à Octavie Paris, “Habiter un logement populaire locatif du centre-ville : la place des cortiços à São Paulo, Salvador et Belém (Brésil)”. Dir. Lise Bourdeau-Lepage.

–   “Par, à travers et avec les objets : des approches pertinentes pour les études urbaines?”. Journée d’études, jeudi 20 et vendredi 21 juin 2019, organisées par  Jérôme Goffette, Marie Goyon, Jean-Yves Toussaint et Sophie Vareilles, labellisée “Le CNRS a 80 ans.

COVID-19 : Témoignages
Enfin, nous terminons ce fil info par deux témoignages de la vie au sein de EVS 2.0.

Guénola Inizan (Doctorante 2e année, université Lyon 2)
Un séjour à Moscou était prévu à partir du 1er avril, devait durer trois mois et clôturer la seconde année de thèse par une enquête de terrain dans un quartier de l’est de la capitale russe. Le 5 mars, veille de la réception de mon visa, la mairie de Moscou prend un décret obligeant les ressortissants des pays étrangers où ont été recensés des cas de personnes infectées par le Covid-19 à un confinement de quatorze jours. Le départ alors imminent devient très incertain. Moins d’une semaine plus tard, cette incertitude laisse place à l’évidence de son report. Il est confirmé en une poignée d’heures par des nouvelles successives qui se font écho :  le Centre d’Etudes Franco-Russes annule ses événements scientifiques, la HSE de Moscou, mon « université d’accueil » … n’accueille plus, le CNRS refuse la validation de mon ordre de mission. Quelques jours après, la fermeture totale des frontières entre la Russie et l’Europe est actée. A l’heure où devait (re)commencer l’exploration de quartiers d’habitats collectifs, la thèse se cantonne à l’espace individuel du bureau. Le mot d’ordre général se traduit à mon échelle par des entretiens et des observations qui n’auront pas lieu ou du moins pas avant un moment, indéterminé. Il faut donc concevoir l’organisation d’une thèse provisoirement confinée. Les lectures et analyses en suspens investissent donc le temps libre et flottant qui se présente soudainement…   En attendant que la recherche de terrain soit de nouveau possible.

Oméya Desmazes (stagiaire du Master 2, Sciences de l’Eau – Parcours Eau et Société – AgroParisTech Montpellier, Supagro Montpellier, Université des Sciences de Montpellier. Projet Fondation de France, ENS de Lyon, « Gestion intégrée de la biodiversité et des pollutions et connectivités socio-écologiques à l’échelle des bassins versants maritimes tropicaux en Martinique » (coord. Anne Honegger et Marylise Cottet)
Cette première semaine de confinement a été pour tous un chamboulement dans l’organisation de nos semaines à venir. De mon côté, j’ai vu mon départ pour une mission de terrain de quatre mois en Martinique annulé, prévu dans le cadre de mon Master 2. Désormais, les échanges et rencontres se font par Skype, depuis nos maisons et appartements, où nous tentons de garder le lien, même virtuel, dans ce moment d’isolement généralisé. Nous présentons et partageons nos travaux au fil des jours et réactualisons notre planning avec un horizon plus court – quinze jours – afin de nous adapter aux éventuels changements de situation. L’isolement est une épreuve pour le travail d’équipe et nous interroge sur nos capacités de résilience. Ces quelques jours de confinement nous ont déjà enseigné bien des choses ; la solidarité, l’écoute et l’organisation comme éléments clés au sein d’un groupe de recherche.

En attendant d’échanger avec vous à travers les leviers mis en place,

 La direction de EVS 2.0