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REMUE-MÉNINGES TRANSITION ÉCOLOGIQUE D’EVS – 12 JUILLET 16H-18H

June 30th, 2022 by

Appel à contribution

Remue-méninges transition écologique – 12 juillet 16h-18h suivi d’un moment convivial , jardin de l’ENS!

Le 12 juillet de 16 à 18h, retrouvons nous dans le cadre d’un moment convivial pour échanger autour des actions possibles dans le cadre de la transition écologique d’EVS !

Beaucoup de labos, d’établissements sont déjà à pied d’oeuvre ! Nous vous proposons de vous faire quelques retours  du bilan des émissions de gaz à effet de serre que le groupe TREEVS (Transition Ecologique pour EVS) a réalisé, en utilisant l’outil GES1pont5 du Labos1point5.

Puis nous réfléchirons ensemble à des pistes d’actions, et des propositions pratiques.

Nous avons besoin de vous!!

L’équipe TREEVS

La valeur des territoires au Brésil : perspectives de recherche à partir des favelas et des communautés traditionnelles, Michael Chétry – 4 janvier 2022

December 7th, 2021 by
Pour ouvrir l’année en beauté et dans l’ouverture internationale avec le Brésil, l’atelier flux circulation vous propose le séminaire suivant :
 
4 Janvier 2021, de 16h à 18h, en salle 604 à EVS au 18 rue de Chevreul (avec possibilité de retransmission en visio), Michael Chetry, maître de conférences en géographie à l’Université fédérale de Fluminense (Brésil) à Angra dos Reis, invité au sein d’EVS/RIVES, présentera ses travaux de recherches sur
 

La valeur des territoires au Brésil : perspectives de recherche à partir des favelas et des communautés traditionnelles  

 La communication vise à présenter, dans un premier temps, une réflexion sur la valeur des territoires à partir du cas des favelas en se focalisant notamment sur les différentes formes de valeur et les différents acteurs qui agissent sur/dans ces territoires. Dans un second temps, en lien avec le Projet de Recherche Internacional Anthropocène, il s’agit de proposer des pistes de recherche afin d’étendre cette analyse à d’autres territoires, les communautés traditionnelles (indigènes, pêcheurs, descendants d’esclaves) situées dans la région de Angra dos Reis au sud de Rio de Janeiro, une région marquée par d’intenses conflits autour de l’occupation de l’espace aussi bien d’ordre économique, politique ou environnemental.

 

Tribune : Information géographique et science ouverte- science reproductible

December 7th, 2021 by

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ISIG et l’atelier SNetG s’associent pour accompagner méthodologiquement et épistémologiquement les chercheur.e.s  sur les questions de science ouverte et reproductible. Ceci implique des aspects méthodologiques fondamentaux sur les bonnes pratiques pour la documentation des données acquises et créées, pour les traitements de ces données et la  reproductibilité de ces traitements, ce qui conduira à discuter aussi des pratiques de valorisation des résultats.

Les formations méthodologiques sont organisées par ISIG , et nous proposons que l’atelier “Spatialités Numériques et Géomatique” accompagnera ce cycle de formation avec des séminaires de retours d’expériences et de discussion critiques sur les enjeux associés et les  implications de ces pratiques sur nos recherches et nos métiers.

Quelques idées:

  • Retours d’expériences sur le partage des données au sein de projets . Coord Kristell Michel ?
  • Les outils de la science ouverte ?  Comparaison des plateformes de “versements”.
  • Retours d’expériences sur l’utilisation des données ouvertes :  (Barbara Belletti/ Lise Vaudor ??)
  • Workflow, modélisation…. et sciences reproductibles : Cyrille C.
  • Données ouvertes et collaboratives, science citoyenne – retour critique – (Matthieu Adam, Thierry Joliveau ??)
  • Nouveaux modes de valorisation de nos productions , “faits marquants”… dans nos domaines, qu’est ce que c’est ? (blog, data papers, code, fil twitter, ….)

Merci de faire des propositions  en commentaire qui seront intégrés à cette “tribune”

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Rappel – Journée EVS 2021- Chaque atelier avait été sollicité pour réfléchir à la science ouverte au prisme des thématiques qui lui était propre:

1) Résultats de l’enquêtelien vers la synthèse
2) thèmes à discuter
=> Nouveaux usages
– gestion de la visibilité en ligne du chercheur et de ses travaux : page web perso, LinkedIn, twitter, research Gate … => Peer Reviewing ? Valorisation de ses productions
– Reproductibilité de la science / réutilisation de données, de codes, autre(s)
– Codage collaboratif
– Collaboration codeurs/non codeurs

=> Reproductibilité / SO et coûts associés
– Le temps entre le paper sur la data avant le data paper
– Le temps “humain” que cela prend
– Coût d’une publication dans une version OpenAccess d’une revue internationale.

Réponses à la question 1 (Pensez-vous être suffisamment accompagné.e pour le stockage et la diffusion de vos productions (données, codes, développements web…)
* Science qui s’ouvre # à la société # aux autres chercheurs (déjà difficile) –> science ouverte (questions sémantiques autour de la définition + questions éthiques)
* le citoyen capteur => construction du projet/ instrumentalisation/ diffusion – valorisation
* Ethique – Co- construction avec enquêtés
* Logique FAIR => logique de sciences participatives
* Science ouverte : Science ouverte aux autres chercheurs, science participative, science citoyenne
* Partage des résultats – “rendre” aux citoyens les résultats – => Vulgarisation, communication, transmission de la culture scientifique
* Compétences, outils… temps nécessaires et moyens et quels supports de communication

Réponses à la question 2 (Voudriez-vous voir aborder une question spécifique sur cette thématique de la science ouverte pendant nos échanges lors des journées de l’UMR ?)
* Données ouvertes: nettoyage, pérennisation (comment, qui ??? exemple de réseaux autour de ces tâches- quelle valorisation de ces tâches) + gestion des volumes de données (big data – on n’est pas forcément outillé)
* Code: capitalisation de travail / propriétés – citations –
* Partage en interne de nos connaissances/pratique de développement
* Comment on rend compte de ce que l’on fait sur les réseaux sociaux/ comment s’en empare-t-on/ et doit on s’en emparer –

*Réponses à la question: Auriez vous un séminaire ou une référence illustrant une de ces questions à proposer ? (même si ce n’est pas vous l’orateur.trice)

* J’avais trouvé intéressante une intervention d’H. Commenges sur le sujet de la “transition numérique dans les labos” . Une impression qu’il y manquait encore quelque chose sans pouvoir le pointer du doigt mais un excellent début.
* https://sygefor.reseau-urfist.fr/#/training/7107/7711/?from=true
* Comment créer un observatoire du sensible sur la ville (données sur la perception sonore, olfactive, chaleur ) de la ville

Séminaire Biogéophile : Dessine-moi un polygone -16 déc. 2021 – 12h45-14h

December 7th, 2021 by

 

 

 

 

 

 

 

 

Dessine-moi un polygone: Traiter les données d’une enquête webcartographique et informer la gestion de l’environnement. Le cas du projet Littoral 2020 en Martinique.
Romain Monassier, ingénieur d’étude, EVS, ENS de Lyon

16 décembre 2021 – 12h45-14h
Salle : D2 104 – ENS de Lyon Site Descartes
15 parvis René Descartes, métro B Debourg

En savoir plus – lien vers l’affiche

Le séminaire Biogéophile est un séminaire d’animation Environnement, Ville, Société.
Ce mois ci, ce séminaire est organisé au sein des ateliers « Socio-écosystèmes » et « spatialités numériques et géomatique » . Le séminaire a pour vocation de créer du lien entre les chercheur·euses qui peuvent partager leurs recherches et leurs  interrogations.
Ce séminaire est aussi ouvert aux étudiant·es de l’ENS-Lyon dans le cadre de la validation du diplôme de l’ENS.

Journée d’étude : Habiter l’espace domestique – 10 décembre

December 7th, 2021 by
Journée d’étude « Habiter l’unité domestique : Regards croisés sur les fonctions et l’organisation des maisons » – Vendredi 10 décembre 2021 – Salle GAI 003, Université Lumière Lyon 2

Le Laboratoire Junior (Co)Habiter de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée organise en présentiel et en distanciel la journée d’étude “Habiter l’unité domestique : regards croisés sur les fonctions et l’organisation des maisons” le vendredi 10 décembre 2021 dans la salle GAI 003 de l’Université Jean Moulin Lyon 2 (Bâtiment Gaïa). 

–> Le programme de la journée est disponible ici.

–> Pour recevoir le lien de connexion, remplir le formulaire suivant.

Résumé :  Organisée par le Labo Junior (Co)Habiter de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, cette seconde journée d’étude prévue pour le 10 décembre 2021, fera suite à celle organisée sur les mots de l’habitat et de l’habiter du 4 juin 2021. Elle s’attachera à penser l’intérieur des maisons en s’interrogeant sur la fonctionnalité des espaces domestiques, sur leur spécialisation et sur leur dénomination. Ces questionnements intégreront aussi bien des réflexions sur l’architecture que sur le mobilier.

Si l’habitat a d’abord été réduit à sa plus simple fonction, à savoir abriter ses occupants pendant les périodes de repos journaliers, il est rapidement aussi devenu le lieu où ses occupants se sustentent, font leur toilette et leurs besoins, et enfin également celui où ils travaillent, reçoivent, se divertissent, etc. 

Les fonctions qui sont assumées par les maisons ont variés et varient d’une société à l’autre, à chaque société correspondant un habitus qui régit consciemment et inconsciemment les manières d’habiter des individus au sein d’une même société. De même, les activités domestiques et l’organisation de ces tâches varient d’une société à une autre.

L’ensemble de ces éléments a pu influencer la forme et l’organisation de l’espace au sein des maisons. Ajoutons que l’unité domestique est le lieu par excellence où la liberté d’un individu et de ses proches est la plus à même de s’exprimer.

Il apparait néanmoins que cet espace est généralement différencié, même quand il ne comprend qu’une seule pièce. Au gré des heures de la journée et des saisons de l’année, les fonctions de l’unité domestique ont ainsi pu se répartir dans les différents espaces qui la composent, qu’ils soient couverts (pièce) ou découverts (jardin, cour, balcon, etc.), tandis que la distribution des pièces et des tâches a aussi pu être tributaire du genre, du rôle (familiale, sociale), du statut (maître.sse, domestique, esclave) et de la valeur de chaque individu au sein de la maisonnée.

L’objectif de cette journée d’étude est ainsi de s’interroger sur ce qui se passent derrière les murs des maisons, et sur la manière dont s’organise l’univers domestique pour répondre aux fonctions qui s’y rattachent à travers les âges et les différentes aires géographiques.

Programme de la journée :

9h30-9h45 : Mots d’accueil par les membres du Labo

  • 9h45-10h15 Évacuation des eaux et organisation de l’espace domestique dans les villes du Levant sud à l’âge du Bronze (ca. 3500-1200 av. n. è.) Blandine BESNARD Université Lumière Lyon 2, Archeorient, UMR 5133, Labo Junior (Co)Habiter
  • 10h30-11h L’habitat traditionnel au Sud du Sultanat d’Oman : la maison dhofari et son environnement – Naima BENKARI – Université Sultan Qaboos, Mascate, Oman – Civil and Architectural Engineering Dept.
  • 11h15-11h45 Habiter à Pompéi au IIIe et IIe s. av. J.-C. : l’atrium et l’organisation de l’espace domestique – Dora D’AURIA Università di Napoli L’Orientale -Dipartimento Asia, Africa e Mediterraneo

12h-14h : pause déjeuner

  • 14h-14h30 ‘Reconstructing’ a building: the case of the Late Roman house of Kom al-Ahmer – Giorgia MARCHIORI – Durham University – Departement of Archaeology
  • 14h45-15h15 : Fermes – villas en Syrie et au Liban à la période protobyzantine (Ve-VIe siècles) – Gérard CHARPENTIER – Maison de l’Orient et de la Méditerranée (FR 3747)

15h30-15h45 : pause café

  • 15h45-16h15 Habiter un alpage de haute montagne du XIIe au XIXe siècle : l’alpage de Sales à Sixt-Fer-à-Cheval (Haute-Savoie) – Christophe GUFFOND – Service Archéologie et Patrimoine Bâti, Haute-Savoie

Temps d’échanges : 16h30-17h

Clôture de la journée : 17h-17h15

–> Carnet Hypothèse du Laboratoire Junior (Co)Habiter

–> Programme de la Journée d’Etude “Habiter l’unité domestique : regards croisés sur les fonctions et l’organisation des maisons”

–> Lien d’inscription en distanciel ici.

 

Apports de l’imagerie historique pour l’observation et la modélisation des trajectoires des systèmes géomorphologiques – Jeudi 16 décembre 15h-17h30

November 30th, 2021 by

En présentiel *

Salle 604 – 18 rue chevreul 69007 Lyon (15h00 – 17h30)

Coordination : Mathieu Fressard, Hélène Mathian

Les ateliers « Socio-écosystèmes » et « spatialités numériques et géomatique » proposent un séminaire croisé sur les apports de l’imagerie historique pour l’observation et la modélisation des trajectoires des systèmes géomorphologiques. Les données historiques spatialisées (cartes anciennes, images d’archives ou images multi-dates par acquisses plateforme aéroportée), sont couramment utilisées en géomorphologie pour documenter l’évolution des processus sur des échelles de temps allant de quelques années à plusieurs siècles. Elles permettent notamment l’observation des trajectoires temporelles d’évolution de systèmes géomorphologiques ou peuvent être utilisées comme données de base pour en proposer des modélisations historiques.

A partir des présentations des travaux de recherches de trois jeunes chercheurs de l’UMR 5600, nous proposons ensuite de faire le point sur nos utilisations des données spatialisées dans les approches en géomorphologie historique : outils, méthodes et perspectives d’applications.

Théo Martinez – doctorant, EVS-IRG, Lyon 2

Apport de la cartographie ancienne pour la modélisation stratigraphique du delta du Rhône.

Brian Chaize – Doctorant, EVS-CRGA, Lyon 3

Modéliser l’évolution de la susceptibilité à l’érosion du vignoble de Mercurey (Bourgogne, France) au cours de l’Holocène.

Baptiste Marteau – Postdoc, EVS-Biogéophile, ENS de Lyon

Imageries multi-scalaires pour l’observation des dynamiques géomorphologiques actuelles et passées des hydrosystèmes.

*Si vous ne pouvez vraiment pas vous déplacer, un lien web vous sera communiqué : contacter mathieu.fressard@cnrs.fr

Parution : numéro de la revue vi@ tourism consacré à « Tourismes et géopolitiques »

September 21st, 2021 by

Le dernier numéro de la revue Vi@ Tourism paru cet été (numéro 19) propose de croiser les thématiques du tourisme et de la géopolitique, sous le titre de « Tourismes et géopolitiques ». Il est coordonné par deux auteures d’EVS, Dominique Chevalier et Isabelle Lefort.

Le numéro « Tourismes et géopolitiques  » est composé des articles suivants :

La Maison des Esclaves à Gorée (Dakar, Sénégal) – Cliché : Dominique Chevalier

 

« Faire une place au droit dans un raisonnement géographique sur la transition énergétique : retour d’expérience et grands enjeux. »

June 2nd, 2021 by
jeudi 17 juin 2021, de 12h30 à 14h en visio-conférence
 
Emmanuelle Santoire, doctorante à l’ENS de Lyon, présentera les réflexions issues de sa thèse portant sur l’intervention du droit dans la structuration spatiale des systèmes énergétiques. L’exemple de l’ouverture à la concurrence des concessions de grands barrages hydroélectriques français dans la vallée du Drac sera l’occasion d’échanger sur le rôle des normes dans la structuration spatiale des systèmes énergétiques et sur les enjeux liés à l’intégration du droit dans des raisonnements géographiques sur la transition écologique.
 
https://atelier2.hypotheses.org/files/2021/06/2021-06-Santoire-1.pdf

Diaporamas du séminaire « Enjeux du cloisonnement institutionnel dans le cadre de l’action environnementale »

May 20th, 2021 by

Atelier Socio-écosystèmes – séance 2 – vendredi 7 mai 2021 10h30-12h30

Animation : Anne Honegger, CNRS, UMR 5600 EVS – ENS de Lyon

Le constat est que de plus en plus de règles régissent l’action environnementale et notamment dans le cadre de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques. Cette situation s’explique par la diversité croissante des usages, la multiplication des acteurs et des échelles d’intervention. Si l’arsenal juridique est globalement complet, force est de reconnaître que les résultats escomptés et l’efficacité de la gouvernance ne sont pas toujours au rendez-vous sur les territoires. Il s’agit au travers de deux présentations reposant sur des études de cas, de réfléchir collectivement aux raisons et aux effets du cloisonnement institutionnel observé, aux frémissements actuels vers des solutions pour le dépasser et aux apports des travaux scientifiques dans cette réflexion notamment par l’approche systémique de la ressource autour des concepts d’interaction, de globalité, d’organisation et de complexité. La construction d’une zone d’interface, de rencontre entre les acteurs permettant la construction d’un langage et de méthodes partagées semble un préalable au décloisonnement, à la mise en réseaux.

Thomas Bolognesi, University of Geneva – Political Science dep. & Institute for Environmental Sciences (GEDT) – Unesco Chair in Hydropolitics

Titre de la communication : Intégration des politiques environnementales : vers un piège à complexité institutionnelle

A travers le temps, les politiques environnementales ont été développées selon une logique de spécialisation. Cette spécialisation tend à fragmenter la gouvernance de l’environnement, ce qui entre en dissonance avec l’idée de système socio-écologique qui met en avant l’importance de considérer les relations entre usages et écosystèmes. Ce décalage entre l’unité d’un système socio-écologique et la fragmentation de la gouvernance est présenté comme cause de l’inefficacité des politiques environnementales. Depuis plusieurs décennies, la notion d’intégration est alors promue pour résorber ce décalage et accroître l’efficacité politique. Malgré le succès scientifique et dans la pratique de la notion, les problèmes persistent. Au final, on sait encore peu de chose les effets réels et des processus d’intégration. Cette contribution analyse les processus d’intégration sur le long terme. Je montre que, à mesure que la gouvernance se développe, des problèmes de cohérence émergent et limitent l’efficacité des politiques. J’appelle ce phénomène un piège à complexité institutionnelle. La présente communication expose la proposition théorique et l’illustre à partir de 3 cas: l’évolution de la gestion de l’eau dans 6 pays d’Europe de 1750 à 2005, l’évolution de la politique de lutte contre les inondations en suisse de 1850 à 2016 et la gestion actuelle du secteur de l’eau potable dans les Canton Suisse-Romands.

La communication s’appuie sur des publications récentes ou en cours et pourrait permettre d’ouvrir des collaborations à propos de raffinements de la proposition théorique, de ses implications ou d’application à de nouveaux cas.

Marylise Cottet, CNRS – UMR 5600 EVS – ENS de Lyon et Hervé Coquillart, Fédération des Conservatoires des Espaces Naturels (FCEN)

Titre de la communication : La ViaRhôna ou le développement durable autour du fleuve : entre désintégration et intégration des acteurs

La ViaRhona, cette piste cyclable qui lie le Léman à la mer Méditerranée en longeant le Rhône sur 815 km, est un projet emblématique du Plan Rhône. A ce titre, ce projet s’inscrit dans une démarche de développement durable centrée sur le fleuve Rhône et ses milieux naturels. En s’appuyant sur « les potentialités des espaces naturels », la ViaRhôna est destinée à développer l’activité touristique au sein des territoires traversés et à favoriser une réappropriation sociale et culturelle du fleuve Rhône. Le projet ViaRhôna, qui implique un vaste territoire, de nombreux acteurs institutionnels intervenant à des échelles et sur des champs d’expertise multiples, met à l’épreuve l’opérationnalité de la gouvernance et questionne la manière dont le cloisonnement institutionnel peut contraindre l’action environnementale.

L’analyse de l’histoire du projet (projet RhonaVel’eau), à travers les documents et les discours des acteurs recueillis dans le cadre d’entretiens semi-directifs, montre en effet que le cloisonnement des enjeux et des acteurs institutionnels a pu engendrer une certaine « déroute » du projet vis-à-vis de ses objectifs initiaux. Elle suggère que le Rhône et ses milieux ne contribuent que peu à l’identité ViaRhôna, du moins dans la manière dont ont été réalisés l’aménagement du tracé, la mise en tourisme et le marketing de la véloroute.

Les derniers retours d’expérience en matière de promotion de la véloroute montrent aussi que le projet est actuellement « en transition ». On assiste récemment, sous l’effet de leviers pluriels (le regard critique apporté par le projet de recherche RhonaVel’eau ; la motivation de certains acteurs de la préservation des milieux naturels le plus souvent impliqués à l’échelle locale à rejoindre la démarche ViaRhôna ; et enfin l’ouverture des acteurs institutionnels du plan Rhône à rebattre les cartes de la gouvernance) à une reconfiguration de la gouvernance du projet. Cela laisse augurer des échanges accrus entre des acteurs intervenant à des échelles différentes et dans des secteurs différents. Cette perméabilité institutionnelle pourrait aboutir à une certaine inter-connaissance et à une intégration des acteurs et de leur expertise pour accroitre in fine l’efficacité d’une politique de développement durable.

seminaire « la mondialisation des pauvres »

September 8th, 2020 by

Vendredi 15 octobre 2020 (9h-12h), salle de la Rotonde,

18 rue Chevreul, 69007 Lyon

LA MONDIALISATION DES PAUVRES

    Séance organisée par Karine Bennafla, Dominique Chevalier, Judicaëlle Dietrich (UMR EVS) et les étudiant·e·s du Master MEMED (Mondes émergents Mondes en développement) de Lyon3.

       La séance est libre. Toutefois, en raison des conditions sanitaires actuelles, merci d’indiquer votre présence, à l’adresse suivante : dominique.chevalier@univ-lyon1.fr

                                  Restaurant arabe à Yiwu (Chine)
                                     Photographie d’Olivier Pliez.

         Cette séance de l’atelier 6 inaugure un cycle de trois conférences qui s’inscrivent à la fois dans les thématiques de l’atelier, celles du Master Memed et la préparation à la question « Frontières » des concours d’enseignement.

Olivier Pliez, Directeur de recherche au CNRS (ART-Dev, UM 5281), viendra présenter son livre « La mondialisation des pauvres », co-écrit avec Armelle Choplin (Université de Genève).

      La mondialisation ne se résume pas au succès de quelques multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. Les acteurs les plus engagés dans la mondialisation demeurent discrets, souvent invisibles. Depuis une trentaine d’années, les routes de l’échange transnational ont connu de profondes mutations. Elles relient aujourd’hui la Chine, souvent considéré comme « l’atelier du monde », à un « marché des pauvres » fort de quatre milliards de consommateurs, qui recoupe généralement les Sud. Pour apercevoir ces nouvelles « Routes de la Soie », il faut se détacher d’une vision occidentalo-centrée et déplacer le regard vers des espaces jugés marginaux, où s’inventent des pratiques globales qui bouleversent l’économie du monde. On découvre alors une « autre mondialisation », vue d’en bas, du point de vue des acteurs qui la font.