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Séminaire : Apports de l’imagerie historique, pour l’observation et la modélisation des trajectoires des systèmes géomorphologiques

décembre 3rd, 2021 by

Apports de l’imagerie historique pour l’observation et la modélisation des trajectoires des systèmes géomorphologiques

Jeudi 16 décembre 15h-17h30

En présentiel *

Salle 604 – 18 rue Chevreul 69007 Lyon (15h00 – 17h30)

Coordination : Mathieu Fressard, Hélène Mathian

Les ateliers « Socio-écosystèmes » et « spatialités numériques et géomatique » proposent un séminaire croisé sur les apports de l’imagerie historique pour l’observation et la modélisation des trajectoires des systèmes géomorphologiques. Les données historiques spatialisées (cartes anciennes, images d’archives ou images multi-dates par acquisses plateforme aéroportée), sont couramment utilisées en géomorphologie pour documenter l’évolution des processus sur des échelles de temps allant de quelques années à plusieurs siècles. Elles permettent notamment l’observation des trajectoires temporelles d’évolution de systèmes géomorphologiques ou peuvent être utilisées comme données de base pour en proposer des modélisations historiques.

A partir des présentations des travaux de recherches de trois jeunes chercheurs de l’UMR 5600, nous proposons ensuite de faire le point sur nos utilisations des données spatialisées dans les approches en géomorphologie historique : outils, méthodes et perspectives d’applications.

Théo Martinez – doctorant, EVS-IRG, Lyon 2

Apport de la cartographie ancienne pour la modélisation stratigraphique du delta du Rhône.

Brian Chaize – Doctorant, EVS-CRGA, Lyon 3

Modéliser l’évolution de la susceptibilité à l’érosion du vignoble de Mercurey (Bourgogne, France) au cours de l’Holocène.

Baptiste Marteau – Postdoc, EVS-Biogéophile, ENS de Lyon

Imageries multi-scalaires pour l’observation des dynamiques géomorphologiques actuelles et passées des hydrosystèmes.

*Si vous ne pouvez vraiment pas vous déplacer, un lien web vous sera communiqué : contacter mathieu.fressard@cnrs.fr

Soutenance de thèse – Analyse des conditions de mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux d’assainissement, par S. Baati

mai 26th, 2021 by

Jeudi 20 mai 2021, INSA Lyon, à partir de 14h (en distanciel)

Soutenance de thèse de Selma Baati

Selma Baati soutiendra sa thèse préparée au sein de la composante INSA d’EVS sous la direction de Jean-Yves Toussaint et Sophie Vareilles et intitulée « Analyse des conditions de mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux d’assainissement. Le cas des agglomérations de Lyon et de Nantes dans les années 1990-2010 »

Jury

  • Mme Frédérique LARRARTE (Directrice de Recherche, Université Gustave Eiffel)
  • Mme Frédérique HERNANDEZ (Directrice de Recherche, Université Gustave Eiffel, rapporteure)
  • Mme Anne HONEGGER (Directrice de Recherche, CNRS)
  • M. Denis MARTOUZET (Professeur des universités, Université de Tours, rapporteur)
  • M. Jean-Yves TOUSSAINT (Professeur des universités, INSA Lyon, directeur)
  • Mme Sophie VAREILLES (Maîtresse de Conférences, INSA LYON, co-directrice)

Résumé de la thèse

Ce travail de thèse s’inscrit au sein de la contribution du laboratoire EVS-INSA de Lyon dans le projet MENTOR visant à mieux gérer les réseaux d’assainissement par la mise en place de dispositifs de mesure adaptés aux spécificités des sites de mesure et aux organisations impliquées dans la gestion de l’assainissement urbain. Dans ce cadre, cette thèse étudie le processus de mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux d’assainissement en application de la réglementation sur le contrôle continu du fonctionnement des systèmes d’assainissement. L’autosurveillance est envisagée comme un dispositif technique et organisationnel qui vise à produire les données nécessaires pour le suivi des flux transitant dans les réseaux, et l’évaluation des rejets vers les milieux récepteurs.

Pour ce faire, cette recherche s’intéresse au milieu sociotechnique nécessaire à la mise en œuvre de l’autosurveillance des réseaux à partir de deux cas d’étude : Lyon Métropole et Nantes Métropole. Le protocole d’enquête est fondé sur des entretiens et des observations au sein des organisations qui concourent au déploiement de cette autosurveillance.

Les études de cas démontrent que les données produites, en dépit de leur intérêt pour connaître les systèmes d’assainissement et optimiser leur gestion, sont utilisées essentiellement pour observer la réglementation sur l’autosurveillance des réseaux. Cela résulterait d’un désajustement entre les nouveaux dispositifs d’autosurveillance et les milieux sociotechiques dans lesquels ces dispositifs sont mis en œuvre, en particulier les organisations existantes. Celles-ci seraient incapables d’assurer un déploiement complet de l’autosurveillance en raison des moyens humains et financiers nécessaires à sa prise en charge. Ainsi, l’autosurveillance des réseaux d’assainissement marche, mais pas à la hauteur de ses possibilités d’action, selon un mode dégradé.

Mots-clés

Objets techniques, autosurveillance, réseau d’assainissement, diffusion, milieu sociotechnique, organisations, concrétisation, appropriation.

Plus d’informations sur la soutenance/contact : selma.baati@gmail.com

Appel à Communications – Colloque Les territoires de montagne face aux risques et aux changements climatiques

janvier 20th, 2021 by

Ce colloque s’inscrit dans le cadre du projet « Co-Restart »
(Co-construire la résilience des territoires alpins face aux risques naturels
dans un contexte de changement climatique), financé par le Fonds
européen de développement régional (FEDER) via le Programme
opérationnel interrégional du massif alpin (POIA). Le projet regroupe
quatre Work Packages, dans une dimension pluridisciplinaire, avec une
implication de chercheurs rattachés à la géographie, aux sciences
économiques et aux sciences de l’information et de la communication.
L’objectif du colloque est plus largement de confronter les recherches
liées à la transition des territoires de montagne dans un triple contexte :

Plus d’infos

 

Developing video monitoring technique in riverine environment: Automatic and continuous detection

novembre 16th, 2020 by

Bonjour à toutes et à tous,

A l’approche de cette fin d’année, nombreux sont les doctorants à finaliser leurs travaux de thèse et à se préparer pour leurs soutenances. Nous avons donc décidé de leur offrir la possibilité de présenter leurs recherche sous la forme d’un café fluvial qui, à défaut de pouvoir se faire autour d’un gâteau, se fera en ligne via les outils de l’ENS.

Ainsi, nous aurons le plaisir de “recevoir” Zhang Zhi, doctorant au sein de l’UMR 5600 – EVS, le Jeudi 19 novembre, à 14h sur la salle de réunion ‘Café Fluviaux’ (disponible à cette adresse).

Zhang nous présentera les résultats de sa thèse sur le sujet suivant :
“Developing video monitoring technique in riverine environment: Automatic and continuous detection”.

Un résumé vous est proposé en pièce jointe, et les modalités d’accès à l’outil numérique y sont décrites.
En espérant vous “voir” nombreuses et nombreux !

 

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Soutenance de thèse Arnaud Caiserman

février 4th, 2020 by

 

D’après la carte des climats de Köppen, le climat méditerranéen semi-aride est présent dans plusieurs pays du Moyen-Orient, dont le Liban et l’Iran. Dans la perspective d’une régionalisation de la compréhension du défi de l’eau, deux plaines agricoles aux caractéristiques climatiques similaires ont été retenues comme zones d’étude : la plaine de la Békaa au Liban et la plaine de Marvdahst en Iran. La plaine de Marvdasht est légèrement plus aride. Avec le changement climatique, la Békaa ressemblera avant 2100 à la plaine de Marvdasht d’aujourd’hui. Il s’agit donc de connaitre les pratiques agricoles dans la plaine de Marvdasht pour imaginer ce à quoi ressemblera l’agriculture de la Békaa à l’avenir. Les agriculteurs doivent adapter leurs stratégies autant à la variabilité interannuelle des précipitations et aux sècheresses qu’aux incertitudes économiques (variabilité des prix de vente). Malgré des différences (géo)politiques certaines, les agriculteurs de la Békaa et de Marvdasht choisissent des plantes qui ont des besoins en eau trop importants par rapport à la ressource en eau renouvelable, mais qu’ils peuvent vendre au prix fort sur le marché. En définitive, les bilans hydriques des années étudiées sont négatifs : à Marvdasht les agriculteurs ont pompé 0,25 km3 d’eau souterraine pour satisfaire les besoins totaux en irrigation mais la recharge des nappes n’a été que de 0,09 km3 cette année-là. Dans la Békaa, cet équilibre est aussi négatif, mais dans des proportions moins importantes : 0,15 km3 ont été pompés pour une recharge de 0,1 km3. Les besoins en irrigation sont donc supérieurs à l’eau renouvelable. Les agriculteurs ont pris le parti de privilégier l’adaptation au marché plutôt qu’à la gestion durable des ressources. Les raisons des choix de cultures ont été analysées de près à travers des enquêtes sur le terrain mais aussi certaines méthodes de télédétection pour établir des cartes de cultures. Les besoins en irrigation des plantes sont aussi estimés par télédétection car ils permettent de déterminer si les agriculteurs favorisent ou non des stratégies d’adaptation au changement climatique avec des choix de cultures pertinents. Ce déséquilibre provient du productivisme adopté dans les années 50 mais aussi d’un objectif politique beaucoup plus ambitieux, l’autosuffisance alimentaire, surtout en Iran. Cela provoque une surexploitation des eaux souterraines pour l’irrigation et ainsi un rabattement des nappes de plusieurs dizaines de mètres depuis les années 80. Des alternatives consistent à cultiver des plantes à forte valeur ajoutée et aux besoins en eau modestes : le safran, le colza, le quinoa et le cannabis (au Liban). Nous avons mis en valeur ces cultures alternatives car elles permettraient de réaliser l’économie de millions de m3 chaque année. Encore peu cultivées, ces plantes ont besoin de marchés incitatifs pour susciter l’intérêt des acteurs de l’agriculture. Cette partie opérationnelle analyse les raisons de ce succès mitigé en vue de trouver des marchés locaux incitatifs qui seraient au service d’une politique agricole durable plus efficace que les mesures restrictives sur la gestion de l’eau (souvent contournées par les agriculteurs).

Atelier 5 : Séminaire INTER-ATELIER sur la LPPR

février 4th, 2020 by

Les ateliers de l’UMR EVS s’associent pour ouvrir un espace de parole et de recherche sur la LPPR et ses implications dans la recherche et pour les métiers de la recherche

On reste sur le pont pour débattre ?  Nous sommes nombreuses et nombreux à souhaiter que l’UMR soit aussi un espace de parole et de solidarité. Pour cela, nous proposons un séminaire inter-atelier permettant une réflexion commune et transversale qui dépasse nos spécialisations.

Nous affirmons ainsi à quel point la recherche est plus riche quand elle est collaborative, construite collectivement en respectant les apports des différentes disciplines et des différents métiers, en particulier l’importance des administrateur.rice.s et des ingénieur.e.s essentiels pour mener toute recherche.
Nous affirmons également notre inquiétude face à la difficulté grandissante des jeunes chercheur.e.s à trouver un emploi stable. Soumis à une compétition intensive, nous souhaitons leur ouvrir un espace d’expression de leurs inquiétudes au sein de l’UMR.
Enfin, nous voudrions analyser l’effet des différentes injonctions sur 1) les charges croissantes des enseignant.e.s-chercheur.e.s, 2) sur leur capacité à assurer une activité de recherche et 3) sur leurs possibilités à travailler dans des conditions favorables.

Quelle contribution pouvons-nous avoir à l’échelle des UMR ? Les 8 ateliers proposent de se rencontrer autour d’un seul séminaire en croisant les différentes questions qui pourraient les animer à ce sujet ! Ensemble et sans compétition !

  1. La LPPR rime-t-elle avec la fin de la liberté et du bien-être des enseignants-chercheurs, chercheurs et des personnels d’appui à la recherche ?
  2. Flux, circulations et carrières : conserver l’énergie de faire la recherche
  3. Métropolisation, concentration, concurrence : la LPPR comme nouvel avatar ?
  4. Quelles ressources pour des recherches indépendantes face aux lobbys et financeurs ?
  5. Pour un environnement non darwinien dans la Recherche
  6. Comment « faire société » dans un modèle de compétition ?
  7. Espaces critiques : « Réformes universitaires, mouvements de contestation syndicale et Résistances des précaires » : en mai 2020, nous accueillons Mathieu Uhel, Université de Caen, pour nous présenter les implications de la fusion des universités dans l’ouest de la France.
  8. Comment un mouvement social se donne à voir spatialement: cartographies contributives et cartographies critiques – réflexions à partir des mouvements sociaux récents

Le séminaire inter-atelier sera programmé courant février-mars afin de nous saisir dès à présent des questionnements partagés dans ce contexte

Soutenance de thèse Ana González Besteiro : L’eau qui fait conflit, le conflit qui fait ressource

janvier 23rd, 2020 by

Bonjour à tous et à toutes,

Je vous souhaite  mes meilleurs vœux pour 2020 et j’ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse de doctorat en Géographie et Aménagement, préparée à l’UMR 5600-EVS, Université Jean Moulin Lyon 3.

L’eau qui fait conflit, le conflit qui fait ressource

Recherche qualitative autour des discours sur l’eau dans des espaces protégés

du Alto-Guadiana (Espagne) et de l’Usumacinta (Mexique)

 

Ana González Besteiro

Sous la direction d’Anne Honegger

La soutenance aura lieu le :

Vendredi, 24 janvier 2020 à 14 h

salle 410 de la Maison Internationale des Langues et des Cultures (MILC)

Université Jean Moulin Lyon 3

35, rue Raulin, 69007 LYON

Elle se tiendra devant un jury composé de :

  • Patrice Melé. Professeur des Universités. HDR. Université François-Rabeilais, Tours (rapporteur).
  • Stéphane Ghiotti. Chargé de Recherche CNRS. HDR. Université Paul Valéry, Montpellier (rapporteur).
  • Isabelle Michallet. Enseignante chercheuse. Université de Lyon (examinatrice).
  • Sara Fernandez. Ingénieure-chercheuse des Ponts, des Eaux et des Fôrets (ICPEF, Docteure). Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE). Strasbourg. (examinatrice).
  • Lucia di Stefano. Professeure. HDR. Université Complutense de Madrid. (examinatrice).
  • Anne Honegger. Directrice de Recherche CNRS. HDR. École Normale Supérieure (ENS), Lyon (directrice).

La soutenance sera suivie d’un pot, auquel vous êtes chaleureusement conviés. Pour en faciliter l’organisation, je vous remercie de bien vouloir confirmer votre présence par retour de mail à agonzalezbesteiro@gmail.com

 

RésumeFace à la présence de conflits endémiques liés à l’eau, souvent sous-jacents mais qui perdurent des années et semblent devenus constitutifs de certains territoires, il paraît nécessaire de s’interroger sur le regard porté sur ces conflits par ceux-là mêmes qui en sont les témoins et acteurs. Le recul du temps met en évidence les incohérences entre les discours alarmistes sur les problèmes, les promesses de solutions et la relative inefficacité des mesures prises. Ceci suggère que le conflit, au-delà des tensions permanentes ou sporadiques qu’il impose au territoire, a une productivité qui pourrait justifier sa pérennisation.

Cette thèse revisite un conflit vieux de 40 ans dans le bassin du Alto-Guadiana (Espagne) à partir d’une posture constructiviste réflexive et néo-matérialiste s’appuyant sur les méthodes de la political ecology qui sont discutées dans la thèse. Son objectif est double : trouver un terrain d’entente méthodologique face aux réticences de la science quantitative vis à vis des méthodes qualitatives ; en démontrer l’utilité et l’efficacité en établissant des connexions inédites qui échappent habituellement au regard conscient des acteurs territoriaux, y compris ceux de la communauté techno-scientifique de l’eau, qui participe au même titre que les autres acteurs à la dynamique de la situation conflictuelle.

Le fonctionnement du conflit au sein des espaces naturels protégés de ce bassin espagnol et ceux, en écho, de l’Usumacinta au Mexique a été ainsi décrypté à l’aide des techniques qualitatives et inductives issues de la Méthode de la Théorie Enracinée à partir d’un corpus constitué d’entretiens semi-directifs et d’observations directes. Les protocoles de recueil et d’assemblage de données et les opérations et mécanismes d’extraction de sens effectués sont décrits pas à pas pour garantir la transparence de la démarche dans un exercice de crédibilité scientifique à l’instar des pratiques des sciences naturelles.

La fonction du conflit est discutée en quatre parties. La première explicite les éléments théoriques qui font de l’eau un objet de conflit environnemental en s’interrogeant sur le rôle de la production des données sur l’eau et les représentations sociales dans la recherche de solutions. La deuxième est consacrée aux méthodes de recueil des données de terrain et d’analyse des discours territorialisés sur le conflit lié à l’eau. La troisième partie, situe le contexte géo-social et politique des deux territoires à l’étude et souligne la différence des regards entre espaces vécus et espaces protégés. Enfin, la dernière partie détaille les résultats de l’analyse des données ancrées dans le matériau empirique collecté. Elle met en évidence les mécanismes par lesquels le conflit devient une ressource et l’intérêt de sa pérennisation pour les acteurs du territoire.

Le décalage entre ce qui se dit et ce qui se vit, les différences de qualification du conflit entre la communauté de la connaissance de l’eau et les autres acteurs du territoire traduisent des réalités d’un autre ordre, rivalités des pouvoirs territoriaux ou clivages sociaux. Ces éléments mettent aussi en évidence les mécanismes de la transformation du conflit en ressource, par la dynamique positive de l’échec des solutions proposées et par les avantages que la perpétuation du conflit procure à l’ensemble de la société concernée, ce qui permet d’élaborer un modèle théorique ancré conflit-ressource.

Dans cette perspective, le rôle de ce travail de recherche n’est certainement pas d’accompagner des solutions pré-établies ou de proposer des solutions nouvelles, mais plutôt de permettre aux acteurs concernés par la situation conflictuelle de se regarder dans un miroir, celui de leurs propres discours et représentations, pour changer de trajectoire si tel est leur choix et de prendre en toute connaissance de cause les décisions qui leur appartiennent.

Soutenance de thèse – Clémentine Périnaud – 3 octobre 2019, 14h

septembre 24th, 2019 by

Soutenance de thèse de doctorat de géographie

Université Jean Monnet de Saint-Etienne

Labex Intelligence des Mondes Urbains

UMR 5600 Environnement – Ville – Société

De la ville industrielle à la ville désindustrielle

Analyse de la production socio-spatiale de deux territoires d’industrialisation ancienne (Givors et Terrenoire)

Jeudi 3 octobre 2019 à 14h00

A l’Université Jean-Monnet de Saint-Etienne – 10 rue de Tréfilerie – 42 023 Saint-Etienne

Campus Tréfilerie, Bâtiment G, Salle du conseil ALL-SHS

Membres du jury

Georges Gay, Professeur, Université Jean-Monnet Saint-Etienne, Directeur

Emmanuel Bellanger, Chargé de recherche, CHS-CNRS, Université Paris 1, Rapporteur

Simon Edelblutte, Professeur, Université de Lorraine, Rapporteur

Mme Viviane Claude, Professeure, Université Lumière Lyon 2, Examinatrice

Laurent Coudroy de Lille, Maitre de conférences, Ecole d’Urbanisme de Paris, Examinateur

Résumé

Cette thèse observe le changement urbain de deux territoires d’industrialisation ancienne de l’ensemble métropolitain de Lyon-Saint-Etienne aujourd’hui concernés par des processus contradictoires de dévalorisation/revalorisation : la petite ville de Givors à proximité de Lyon et le quartier de Terrenoire à Saint-Etienne.

Nous interrogeons la production de singularités territoriales sous l’effet de choix de développement urbain spécifiques (ceux de la ville industrielle). Des imaginaires investissent en effet l’action en aménagement, au travers de la formation par le pouvoir municipal de grands récits de transformation qui impriment leur marque sur le devenir de ces territoires. Le recours à la cartographie historique à travers l’expérimentation d’un environnement 3D historique (projet ALARIC) a permis de mettre en regard les évolutions urbaines et économiques de ces villes industrielles au XIXe et XXe siècle et les discours des acteurs locaux, pour mettre en évidence la durabilité des référentiels d’aménagement de ces villes industrielles.

La situation actuelle de ces territoires urbains est interprétée à la fois du point de vue des représentations urbaines (à partir d’une enquête auprès d’habitants) et des politiques envisagées. L’action municipale s’y déploie dans le refus partiel de l’héritage de l’industrie. La domination d’un discours de la rupture au nom de la revalorisation territoriale accompagne un mouvement de normalisation résidentielle et économique, qui s’effectue à partir d’une reprise ambivalente de figures historiquement inscrites au coeur de l’identité industrielle de ces villes et des modèles passés de leur aménagement urbain. La construction de ces nouveaux récits se heurte alors à la résistance à la fois matérielle et symbolique de la société industrielle héritée.

Mots clés

Villes (post)industrielles – changement urbain – imaginaires – projet urbain – SIG 4D

Plan du campus Tréfilerie

Journées EVS 2019 : 27, 28 et 29 mars 2019 – Université Lyon 2 (Campus Porte des Alpes)

mars 14th, 2019 by

Journées EVS 2019 : 27, 28 et 29 mars 2019, Université Lyon 2 (Campus Porte des Alpes)

CONGRÈS DOCTORAL – UMR 5600 – Mercredi 27 mars 2019

mars 14th, 2019 by

CONGRÈS DOCTORAL
Mercredi 27 mars 2019
Université Lumière Lyon 2 – Campus Porte des Alpes
Amphithéâtre G

 

9h – 9h30 : Accueil café [Amphithéâtre G]
9h30 – 10h : Ouverture [Amphithéâtre G]

– Intervention Anne Honegger et Patrick Gilbert

– Petit rappel : carte de visites, signature électronique, adresses mail, mots

de passe site EVS, importance ateliers

– Questions

10h – 11h : Session 1

Brian Chaize

Univ. Lyon 3 – Centre de recherches en géographie et aménagement (EVS – CRGA) Trajectoires des paysages et évolution de la ressource en sol dans un bassin versant viticole : des dynamiques holocènes aux enjeux actuels, application au terroir de Mercurey (Bourgogne).

Danie Jon

Univ. Lyon 2 – Corps Travail Territoire (EVS- CTT)

En conception d’espace de travail tertiaire, jusqu’où peut-on prendre en compte la variabilité des personnes ?

11h – 12h : Session Posters

Amélie Deschamps

Univ. Lyon 3 – Centre de recherches en géographie et aménagement (EVS – CRGA)

Ninon Briot

ENS de Lyon (EVS-BioGéophile)

Simon Nadeau

Ecole nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne (EVS-EMSE)

Elsa Sanial

Univ. Lyon 3 – Centre de recherches en géographie et aménagement (EVS – CRGA)

Claire Mandon

Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (EVS-INSA)

Florence Beuze Edragas

Univ. Lyon 2 – Institut de Recherches Géographiques (EVS-IRG)

Florian Pons

Univ. Lyon 2 – Institut de Recherches Géographiques (EVS-IRG)

Nolwenn Le Goff

ENSAL – LAURe (EVS-LAURe)

Anne Lascaux

ENS de Lyon (EVS-BioGéophile)

12h – 14h : Buffet méridien – Posters de thèses en cours [Maison de l’étudiant]
14h – 14h30 : Présentation des associations [Amphithéâtre G]

– Enthèse

– Les cafés géographiques de Lyon

– IMUAlpha

14h30 – 17h : Session 2

Hugo Montero

Univ. Lyon 2 – Corps Travail Territoire (EVS-CTT)

360° FILM : l’élargissement du cadre filmique comme approche collaborative et sensorielle

Marie Pouillès Garonzi

Univ. Lyon 2 – Institut de Recherches Géographiques (EVS-IRG)

« Enseigner et apprendre l’histoire conflictuelle à Chypre, premiers éléments et hypothèses »

Guénola Inizan

Univ. Lyon 2 – Institut de Recherches Géographiques (EVS-IRG)

Les habitants des khrouchtchevki et la politique de « Rénovation du logement » à Moscou : exposé d’un projet de recherche de géographie sociale urbaine post-soviétique

16h – 16h30 : Pause
16h30 – 18h : Session 3

Neptune Prince

Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (EVS-INSA)

Université Quisqueya (uniQ)

Bidonville en formation : violences et jeux d’acteurs d’aménagement dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Le cas de Quartier de Canaan

Rovy Pessoa Ferreira

Ecole nationale supérieure d’Architecture de Lyon (ENSAL) – LAURe (EVS-LAURe)

Construire la ville précaire : dynamiques immobilières et pratiques d’habiter à Paraisópolis,

São Paulo

Pauline Massé

Univ. Lyon 2 – Institut de Recherches Géographiques (EVS-IRG)

La politique de renouveau