Séminaires et journées d’étude – janvier-juillet 2020

A venir

Etat janvier 2020

Activités sociales et environnements urbains : quels effets sur les pollutions urbaines et les enjeux de santé publique ?

Mercredi 25 mars (horaires à définir)

Ce séminaire interrogera les rapports entre activités sociales, environnements urbains et pollutions – que ces activités soient de production, de consommation ou d’usage. Il traitera de la thématique « objets-environnement urbain-santé »

Séminaire organisé par Sophie Vareilles

Les objets derrière les objets

Vendredi 3 avril 2020 (matin)

Ce séminaire visera à stimuler la réflexion sur les aspects « méta » de la montée en généralité. Selon quelles modalités la focalisation de l’attention du/de la chercheur/se sur les sous-objets qui composent et produisent leur objet de recherche est-elle susceptible de lui faire dépasser ce même objet ?

Séminaire organisé par Geoffrey Mollé et Pauline Chavassieux

Observer, filmer, analyser la ville : discussion autour des pratiques de chercheurs-réalisateurs

Avril-mai 2020 (date à définir, ½ journée)

Ce séminaire reviendra sur nos pratiques de recherche à partir des pratiques de chercheurs-réalisateurs. Il s’inscrit dans la continuité de la journée d’étude organisée en 2018, « L’œil des chercheurs – les pratiques photographiques dans les études urbaines ».

Séminaire organisé par Sophie Vareilles

Transformer, changer, transiter, évoluer… Quels rôles pour les objets dans les processus de transitions urbaines ?

Jeudi 2 et vendredi 3 juillet 2020

Ces journées d’études s’inscrivent dans la continuité des journées organisées en 2019, « Par, à travers et avec les objets : des approches pertinentes pour les études urbaines ? ». Elles poursuivent l’idée de travailler les approches partant des objets dans les études urbaines à partir de points de vue pluriels (pluralité des disciplines, des terrains, des cadres d’analyse et des méthodes d’enquête). Ces journées d’étude auront pour but de mieux comprendre le rôle des objets dans des processus de transition urbaine, notamment vers des sociétés plus vertueuses sur le plan environnemental, social et politique.

Journées d’études organisées par Jean-Yves Toussaint et Sophie Vareilles

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Présentation des séminaires et journées d’étude

Activités sociales et environnements urbains : quels effets sur les pollutions urbaines et les enjeux de santé publique ?

Mercredi 25 mars 2020 (horaires à définir)

Ce séminaire interroge les rapports entre activités sociales,
environnements urbains et pollutions – que ces activités soient de
production, de consommation ou d’usage. De quelles manières les environnements
urbains et les objets qui les composent (constructions, mobiliers urbains,
équipements, objets personnels, etc.) affectent-ils les pratiques sociales,
sources des pollutions du sol, de l’air et de l’eau ? Quel est leur rôle
dans les pollutions observées et l’observation de ces pollutions ? Comment
est-il intégré dans les politiques visant les pollutions et celles de santé
publique ? Par qui ? Etc.

Ce séminaire a pour objet de faire un premier état des lieux des recherches sur la thématique « objets-environnement urbain-santé » au sein de l’UMR 5600 et au-delà dans les laboratoires de l’agglomération Lyon-Saint-Etienne. Les interventions empruntent à différentes disciplines (urbanisme, géographie, sciences politiques, microbiologie, etc.). Il s’agira ainsi de confronter des cadres d’analyse, des terrains de recherche, des méthodes d’enquête et des résultats afin d’esquisser des problématiques nouvelles et de futures collaborations.

Séminaire organisé par Sophie Vareilles

Les objets derrière les objets

Vendredi 3 avril 2020 (matin)

Constitutive de toute recherche scientifique, la montée en généralité désigne le processus par lequel l’objet de recherche, physique ou non, est dépassé par la réflexion dans son rattachement aux enjeux de société. Or, en tant qu’ultime phase de la recherche, la montée en généralité est tributaire d’un travail analytique du/de la chercheur/se à une échelle plus fine que celle de l’objet de recherche. Il s’agit de la plongée dite « en entonnoir » vers les dimensions sous-jacentes de l’objet de départ. C’est en déconstruisant son objet de recherche en un système de sous-objets qui le produisent, que le/la chercheur/se le complexifie, à mesure qu’il/elle le maîtrise. Se pose dès lors la question du lien inaltérable entre la plongée vers le particulier et la montée en généralité dans la production du savoir scientifique. Selon quelles modalités la focalisation de l’attention du/de la chercheur/se sur les sous-objets qui composent et produisent leur objet de recherche est-elle susceptible de lui faire dépasser ce même objet ? Et à partir de quel moment ?

Au carrefour entre les séminaires thématiques sur les objets et les cuisines de la recherche, la demi-journée d’étude vise à stimuler la réflexion des jeunes chercheur/ses sur les aspects « méta » de la montée en généralité. Elle prendra la forme d’une succession de trois présentations de la part de doctorant/es dont les supports de recherche, aussi variés que leurs ancrages disciplinaires, seront justement mis en discussion dans une perspective transdisciplinaire. Pourront-être mobilisés à cet effet des supports de restitution variés, schémas, cartes mentales, ou tout autre outil à caractère expérimental.

Séminaire organisé par Geoffrey Mollé et Pauline Chavassieux

Observer, filmer, analyser la ville : discussion autour des pratiques de chercheurs-réalisateurs

Avril-mai 2020 (date à définir, ½ journée)

Ce séminaire propose de revenir sur nos pratiques de recherche à partir des pratiques de chercheurs-réalisateurs. Il s’inscrit dans la continuité de la journée d’étude organisée en 2018, « L’œil des chercheurs – les pratiques photographiques dans les études urbaines ».

De quelles manières le recours au film et à la réalisation modifie-t-il les pratiques de recherche par rapport à des méthodes d’enquête plus traditionnelles (par ex. observations in situ, entretiens enregistrés, analyse d’archives) ? Renouvelle-t-il les données et les analyses produites sur la ville et les processus d’urbanisation ? Les pratiques des chercheurs-réalisateurs changent-elles les rapports entre enquêteurs-enquêtés, chercheurs-publics ? Peuvent-elles participer des « sciences participatives » ? Quelles difficultés soulèvent-elles ? Comment sont-elles reconnues par les institutions de l’enseignement supérieur et recherche (CNU, CNRS, Université, etc.) ? Etc.

Séminaire organisé par Sophie Vareilles

Transformer, changer, transiter, évoluer… Quels rôles pour les objets dans les processus de transitions urbaines ?

Jeudi 2 et vendredi 3 juillet 2020

Ces journées d’études s’inscrivent dans la continuité des journées organisées en 2019, « Par, à travers et avec les objets : des approches pertinentes pour les études urbaines ? ». Elles poursuivent l’idée de travailler les approches partant des objets dans les études urbaines à partir de points de vue pluriels (pluralité des disciplines, des terrains, des cadres d’analyse et des méthodes d’enquête).

Ces journées porteront en
particulier sur la thématique du changement dans un contexte marqué par les
changements climatiques et des crises multiples (environnementales, sociales et
politiques). Les changements observés et ces crises mettent en cause les
processus d’urbanisation, à la fois comme fabrication et usage des villes et
des environnements urbains. Le personnel politique, les chercheurs et les
associations environnementales s’accordent aujourd’hui sur la nécessité de
faire évoluer ces processus pour faire face à ces crises, mais l’orientation à
donner à cette évolution et les modalités à mettre en œuvre pour cela restent
discutées. Les appels aux changements peinent à se concrétiser en dehors de
cadres contraignants. Lorsque des changements sont réalisés, ils apparaissent
limités et surtout en deçà des enjeux environnementaux, sociaux, techniques et
politiques soulevées par les processus urbains actuels.

De quelles manières les
objets techniques peuvent-ils participer à ces changements ? En
renouvelant les moyens de l’action ? En modifiant les pratiques ? En
contraignant l’action, les corps, les collectifs ou les organisations ? En
développant l’autonomie des individus et des collectifs ? Qui fabrique les
objets participant à ces changements ? Pour qui et pour quoi sont-ils
fabriqués ? Tous ces objets se valent-ils du point de vue des transitions
urbaines ? Etc.

A partir de ces questions (liste non exhaustive), ces journées d’étude ont pour but de mieux comprendre le rôle des objets dans des processus de transition urbaine, notamment vers des sociétés plus vertueuses sur le plan environnemental, social et politique. Pour cela, elles rassembleront des chercheurs de disciplines diverses qui abordent, dans leurs travaux, les rapports entre objets et changements – que ces objets soient privés, publics, individuels, collectif, en commun, etc. Les interventions envisagées pourront être plutôt théoriques, empirique ou les deux ; elles pourront par exemple porter sur différentes échelles des objets et des transitions et traiter des difficultés rencontrées ou des opportunités ouvertes par ces objets et ces processus de transition. Par cette diversité, il s’agira de confronter des terrains et des cadres d’analyse afin de décaler les points de vue et de renouveler les approches sur les objets et leur rôle dans les sociétés urbaines. Ainsi, ces journées d’étude visent, plus largement, à contribuer à une approche critique de la technique et des objets, en particulier des objets urbains.

Journées d’études organisées par Jean-Yves Toussaint et Sophie Vareilles